lundi, mars 02, 2009

Chamonix entrainement Traversée du Vercors acte 2

28fev/1er mars 2009

8h, 50km, 2.200D+


Deuxième week-end montagne à Cham depuis la Transjurassienne début février. Après un week end entier consacré à rechercher la glisse ultime en Skating (dont une poursuite des coureurs du Run&Skate à laquelle je participerais volontiers l’année prochaine), un peu plus de variété celui-ci avec la classique en Rando du Mont-Buet samedi et Skating aux Saisies ce dimanche (pour cause de redoux, j’ai préféré m’exiler vers alt. 1.600).


Pour la rando du Mont-Buet via le vallon Bérard, j’avais rendez vous samedi avec Carola, une athlète complète fan de tout ce qui glisse, roule, et même de course à pied.

Départ 8h car la journée est prévue chaude, nous passons de l’hiver au printemps avec un peu d’avance. La neige est encore bien présente et les traces nombreuses avec une neige bien transformée glacée qui va rendre la progression très aisée. Après le passage en sous-bois, nous faisons une halte pour enlever une couche. Carola prend la tête, et là elle me met une véritable mine. Je ne peux plus suivre sauf au taquet. Je tiens néanmoins à me préserver afin de me donner une chance d’aller au bout. Toujours à quelques mètres derrière, je suis inexorablement lâché. Heureusement de temps à autre nous rattrapons quelques randonneurs qui la ralentissent et elle m’attend aussi très gentiment. J’ai beaucoup de mal à m’acclimater à l’altitude jusqu’au Col de Salenton (alt. 2.600) que nous atteignons en environ 3h, ensuite ca va beaucoup mieux et nous atteignons le Mont Buet (alt. 3.100) en 4h15. Très peu de vent dans la monté, un vrai four avec la réverbération. Celui qui a tracé l’a fait superbement rendant l’ascension vraiment aisée. La vue à 360° sur la chaine du Mont-Blanc et le Jura est juste superbe comme d’habitude.

Nous mettons 1h15 à descendre seuls dans un vallon de retour différent de l’aller, et après une pause déjeuner sur une terrasse/pierrier nettoyé de sa neige par le vent : spectacle sur le massif du Mont-Blanc garantie !

Au total 6h30, 1.700D+, et une vrai belle journée.


Semaine prochaine : traversée du Vercors (50km) en skating et en binôme avec Greg.


vendredi, février 27, 2009

16° Raid EDHEC > recherche 4° coéquipier

Du 20 au 24 mai prochain a lieu le prochain Raid Edhec. 250km sur quatre jours avec les activités multi-sport classiques des raids natures. Départ de Nice et parcours sur l'arrière pays montagneux.

Les équipes sont de quatre coéquipiers, dont obligatoirement une féminine. Hors une féminine notre équipe, qui se cherche encore un nom, en a déjà deux :

Donatienne Delavallée - dit Dona, déjà finisher de l'édition 2006, vient de finir un tour du monde des plus beaux Treks de 9 mois,
Marie-Servane Mollet, passionnée d'outdoor, nous vient directement de Nouvelle-Calédonie où elle a pu s'éclater dans toutes les disciplines natures.

En revanche nous recherchons encore un quatrième coéquipier qui possédera idéalement une expérience raid et/ou ultra-fond, mais surtout qui comprend bien les enjeux de la gestion d'une équipe en vu de terminer l'épreuve dans la joie et la bonne humeur. Le classement final, même si nous restons de farouches compétiteurs, ne sera qu'une conséquence et non l'enjeux premier.

Me contacter directement sur ce blog si l'aventure te tente ami raideur !

mardi, février 10, 2009

Transjurassienne 2009 > un emploi du temps trés serré

76km - 700D+
Temps réalisé : 6h30 - (officiellement 1573° en 6h58)

Parfois les journées vous semblent bien courtes, comme s'il fallait forcément déborder sur les 24h de l'horloge ... tic .... tac ... drinnnnnnng ! 6h30 ce dimanche et l'ancien corps de ferme Longchaumois superbement réaménagé en loft contemporain où nous accueille Greg s'éveille doucement. Tenue de ski, dossard, paquetage d'arrivée, et sac pour le retour. Checklist terminée. Petit dej rapide et on se retrouve dehors à 7h40 déjà un peu à la bourre pour un départ à 8h30 à Lamoura. Dans la nuit 70cm de superbe peuf à s'en faire pêter les narines ont enseveli les voitures et la route. Chaussette sur les roues, déblayage du char, et le voisin réquisitionné nous remonte en marche arrière le le raidillon qui nous amène au graal du jour. Manque d'expérience, de lucidité, toujours est il qu'il nous aura fallu 1 heure pour dégager la voiture et la remettre dans le sens de la marche !

Finalement avec Greg nous prenons le départ à Lamoura avec 40mn de retard, sur un stade désert et en démontage, pendant que Claire et Chris rejoignent en vitesse le départ du 50km aux Rousses.

Il faut voir le bon côté, cette année nul besoin de se frayer un passage parmis les coureurs, risquer de casser des batons ou des skis comme sur l'édition 2008. Pendant près 30 minutes nous ne rattrapons que quelques skieurs qui font la traversée en mode rando, tandis que Christian nous dépasse, lui a eu des soucis de réveil matin. Nous ne nous connaissons pas encore, mais nous faisons la course presque ensemble. Lui va plus vite, plus de caisse, mais un peu moins de glisse en descente et surtout discute avec les bénévoles à tous les ravitos. Du coup on ne cesse de se dédoubler tout en rattrappant près d'un millier de coureurs. Trés difficiles à dépasser en début de course car les allures sont trés nettement différentes, puis c'est la neige extrêment brassée par près de 3800 coureurs qui rend les muscles lourds, la glisse et les relances difficiles. A part deux descentes où l'on peut se lacher, le parcours et la neige nécessitent une relance permanente qui asphyxie mes triceps. Les premiers mettront près de 3h40 et 45 minutes de plus que le record de l'épreuve (2h55).

Au 20eme kilomètre mes pauvres mucles se tétanisent. Par la difficulté du terrain certe, mais aussi par le manque d'entrainement avec seulement quatre malheureuses sorties à Noël, et rien depuis. La cheville gauche puis les quadriceps se remettent difficilement d'un entrainement Parisien. Et pourtant la douleur passera vers le 50°km, à force de ravitaillements.

Formidables ravitaillements ! Du thé chaud et du sucré / salé à profusion, les bénévoles venant au devant des coureurs pour leur proposer de se substanter. Ravitaillements trés bien placés qui me arrivent juste au moment où je sens poindre la fatale et pernicieuse hypoglycémie. Sur la corde raide toujours, mais j'avance sans m'arrêter, essayant en permanence d'allonger le ski de quelques centimètres pour améliorer la fluidité et l'économie du geste, épargner les forces qui daignent encore me servir.

Le parcours manque un peu de dénivelé, de grandes boucles sur des plateaux plats légèrement en dévers usent les organismes mais aussi provoquent quelques lassitudes.

Et pourtant la satisfaction me gagne lorsque au bout d'un effort de 6h30 j'entend les cloches encourageant les coureurs nordiques arrivant les uns derrière les autres. Satisfait de pouvoir courir une épreuve technique avec aussi peu d'expérience, uniquement sur le foncier acquis en trail depuis ces dernières années. Satisfait de terminer avec une absence totale de douleurs, de courbatures, ou de blessures. Satisfait enfin de retrouver mes camarades Greg qui finit en 6h45, Claire et Chris le 50km en 5h20 et 6h28.

Petite frayeur pour Greg qui ne retrouve pas sa doudoune et se chaussures dans le sac d'arrivée. Heureusement je lui trouve une superbe paire de boots fourrées dans une poubelle ! 1h30 de navette en bus pour rejoindre la voiture à Lamoura, je loupe mon train à Bellegarde pour Paris, mon Blackberry se fait la malle, mais je suis heureux de retrouver cette ambiance de course hivernale de mon adolescence. Tic ...tac ... drinnnnng ! Et merde. Retour à Paname, il fait gris, la tempête s'annnonce, les clients et les collègues font la gueule. Mais les sensations de glisse, de légerté, le plaisir de l'effort me font garder ce sourir béat des lendemains d'Ultra-Fond.

Prochaines étapes hivernales : la traversée du Vercors en ski de fond si l'ami Greg accepte de m'accompagner, et le Mont-Blanc par les trois monts en ski de rando.

jeudi, février 05, 2009

Off UTMB Counter the Clock 13-14 juin 2009

Ca fait un petit moment que je me demande à quel type d'effort peut bien ressembler l'UTMB dans le sens contraire des aiguilles d'une montre : gestion, sensations, paysages, ... fait à de multiples reprises, avec plein de variantes, mais jamais dans ce sens, . La même chose pour vous ?

En résumé : 165km, 10.000D+, sur 2 jours, les 13 et 14 juin 2009, groupe homogène restreint à 6/7 max, quelques variantes (Col des Fours, Fenêtre d'Arpette, Deux Sapins,...),

Si cela vous intéresse, contactez-moi.

Photos Montagne Pub Cascade de Glace Janvier 2009

mercredi, janvier 28, 2009

Week end Rando + Cascase Glace avec les MP's

Vidéo des MP's à la Cascade

Le week-end dernier c'était ma deuxième sortie avec la sympathique association Montagne-Pub.
En 2008 j'avais fait une sortie Rando Ski dans Les Ecrins.

Olivier Broumault et Thomas Fabre nous ont proposé un WE Cascade de Glace.

Pour cause de neiges plus qu'abondantes (50cm la veille, 20cm le matin de notre arrivée), nous avons du nous réorganiser avec une première journée de ski de randonnée à la crête de Reyrard et un dimanche cascade à Freissinière.

La rando nous a presque plus épuisé à la descente qu'à la montée : nous nous enfoncions jusqu'aux genoux dans une teuf absoluement incroyable.

La cascade organisée par nos merveilleux guides François Lambard dit Babar, ex champion du monde d'escalade, accompagné de Reynald Bourdier dit Renato et d'Andréa, est un excellent moment où se mélange la joie de grimper des voies alternant la découverte et de vrais difficultés, et la détente avec des comérages permettant de gérer le froid abyssale.
Seule la marche d'approche aura eu raison de nos vaillants MP's avec 1h de marche dans une neige profonde. Sortir la jambe enfoncée jusqu'à la hanche, c'est du sport !

De retour sur Paris le lundi matin à 6h45 par le train de nuit, tous les GM de MP ne pensent qu'au prochain week end !


lundi, janvier 19, 2009

L'improbable Raid28

77 balises tappées sur 92, 80km, 1.100D+, 17h35
Compte Rendu de Christian Bouteille
CR vu du côté organisateur par Michel l'Electron

Ce week end c'était mon premier Raid28 avec les Castor Junior de Raid-Up (avec Aurélie Chasles, Arnaud Coudray, Matthieu Brunet - capitaine, Hervé Pardaihle-Galabrun).

Nous avons obtenu une 6° place sur 57 engagés complètement improbable. Après avoir passé le samedi à lui trouvé un remplacant (le GGO avait piscine avec Val et JJ, et Phil était chez sa maîtesse à Paname), Hervé a finalement pris le départ avec sa grippe et 38,5° de fièvre. Un zombie d'une incroyable volonté qui a fait ses 80 bornes comme tout le monde, une équipe solidaire où chacun a pris ses responsabilités, une CO intelligente où on est allé taper les balises les plus "simples" en optimisant notre allure ralentie avec des shunt opportuns. Nous prenons 2h15 de pénalité du fait des vertes non pointées à la fin, de celle du Belvédère et des 2 qui devaient être pointées avec le bracelet. La 3eme que nous 'perdons' faute de poinçonner le bracelet était une bleue, et valait pas moins de 100 min (1h40): il s'agissait de celle du tunnel dans l'eau !

Le parcours était pas forcément ce que j'aime le plus, mais organisation d'une efficacité et d'une disponibilité redoutable, trés ludique ("a la memory CO du Raid28 t'as 28s, si tu veux plus de temps tu vas au Raid30" Electron le 17 janvier 2009 ), et pour notre équipe une émotion incroyable d'avoir réussi l'impensable : rentrer à cinq.

Deux trucs que je ne connaissais pas étant assez nouveau en CO : la memory (tu lis une carte avec les points posés et les defs pendant 28s, et ensuite tu dois les repositionner sur une carte vierge) et la CO de précision (4 balises trés proches et savoir reconnaitre celle qui est exactement positionnés sur la carte).

J'ai adoré le confort apporté aux coureurs : large espace sécurisé pour les affaires, repas, osthéo/podo, douches, et le tout sans jamais attendre, le ravito en eau au milieu de parcours à peine cinq minute après avoir été à sec (véridicte !), la soupe qu'on t'amène dés le passage de l'arche d'arrivée, etc ...

Un drôle de souvenir tout de même : le couloir de la mort au PC10
On arrive au PC10 (le fameux avec le ravito en flotte), au moment de partir, on se dit qu'on va finir de carter la 2° partie du parcours à l'abri de la pluie et du vent sous le tunnel qui traverse la route. On descend l'escalier, on tourne, et là une vision de guerre : des dizaines de coureurs emmitouflés dans des couvertures de survie, à même le sol, l'air agarre, en souffrance, subissant le froid J'en ai encore des frissons dans le dos ! Quand le bus est arrivé, que les bénévoles les ont aidé à sortir, c'était vraiment imprssionnant : on aurait dit des rescapés d'un naufrage ou d'un attentat !!!

Pour toutes ces raisons, on s'en souviendra longtemps de ce Raid28

jeudi, janvier 15, 2009

CCC+TDS : un nouveau challenge pour 2009


Juste avant d'attaquer le Raid28 ce week end, je viens de recevoir une excellente nouvelle de Michel Poletti, patron de l'UTMB, suite à ma demande de pouvoir enchainer la CCC (Courmayer-Champex-Chamonix) et la nouvelle course de l'organisations la TDS (Trail des Ducs de Savoie) entre Chamonix et Courmayer : "Joli challenge !!! J'ai un peu tardé à répondre parce que je voulais d'abord en parler avec les membres du bureau de l'association...qui ne voient pas d'inconvénient à ce que tu tentes ce pari un peu fou :-)))"

Le tout fait 202km et 12.000D+, soit moins que la PTL2008. Le départ de la CCC se fait le vendredi à 9h, et celui de la TDS le samedi à 5h. Ce qui permet de faire la CCC en 15/17h, et manger/dormir pendant 2 à 3h avant de repartir sur la TDS. Sur la PTL nous avions fait 210km et 16.000D+ en ne dormant que 2h, et avec de l'orientation et des passages dans les éboulis !!! Donc c'est trés jouable et vraiment excitant.

lundi, janvier 05, 2009

Bilan 2008 et Objectifs 2009

De retour après avoir passé les fêtes du nouvel an à Lisbonne, le temps est venu du bilan.

Trés belle saison 2008, la plus dense depuis mes débuts en ultra-fond en 2005 : 3.600km et 137.000D+ parcourus, 8 courses d'ultra, des Offs en pagaille. L'enchainement GR20, Transpy2008, Petite Trotte à Leon, et Grand Raid de la Réunion restera un grand souvenir, même si j'ai tout de même ressenti une certaine lassitude et fatigue aussi bien physique que morale. J'ai également beaucoup aimé notre traversée Chamonix Zermatt (Haute Route) en ski rando, et mon grand retour en course de ski de fond avec la Transjurassienne et la traversée de la Chartreuse.

Je retiens également l'excellence d'un entrainement basé sur 3 blocs :

- Decembre à Février : reprise du foncier ou PPG comprenant 2 à 3 sorties en jogging tranquille (10 à 12 km/h) par semaine, ski de fond et ski de randonnée, 1 à 2 entrainements ou matchs de rugby, 1 à 3 séances de musculation pour gainer le corps.

- Mars à Avril : travail de la vitesse, VMA, avec 2 séances spécifiques par semaine (une courte genre 10 à 20 séries de 200 à 500 m entre 16 et 18 km/h, et une longue genre 4 x 2000 m entre 14 et 15 km/h), 1 jogging, 1 sortie longue de 2 à 3 h. Toujours des sorties ski de randonnée pour garder le contact avec la montagne et la pratique de dénivelé. Fin de la saison rugby, musculation.

- Mai à Juillet : spécifique - Pratique de l'ultra-trail en montagne, augmentation des volumes d'entraînement avec 5 à 6 sorties par semaine, musculation dynamique.


Les grandes lignes de mon programme 2009 sont définies.

1/ Afin d'éviter le gros coup de déprime de fin de saison 2008, je n'ai défini qu'un seul objectif principal : battre le record de la traversée des Pyrénnées en 8/10 jours, la Transpy2009.
2/ reprendre le principe d'un entrainement en trois blocs comme en 2008.
3/ Deux courses secondaires, mais trés importantes pour rythmer ma saison et sur lesquels je souhaite prendre énormément de plaisir : la Montagn'Hard en juillet (115km et 10.000D+) et Les Templiers en octobre (120km et 4.500D+) avec une édition spéciale pour les 10 ans de cette course mythique.
4/ Une saison hivernale riche avec, entre autre, la Transjurassienne (76km de skating) et l'ascension du Mont-Blanc par les trois Monts.
5/ Les chiffres 2009 devraient naturellement être un peu moins élevé avec un objectif de 3.000km et 100.000D+

lundi, décembre 29, 2008

Merci petit papa Noël !

Les vacances de Noël auront été parfaites : quatre jours de pure montagne, des repas résonables de qualité avec des légumes de saison, et 110km - 3.000D+ de ski nordique.

J'ai pu découvrir le trés beau site nordique du Col du Barioz dans le massif Belledonne. La piste noire passant sur les crêtes est juste sublime et offre par beau temps un panorama grandiose sur Belledonne et le massif de la Chartreuse.

Ce week end a également signé mon grand retour - depuis mes années compétitions - sur le site de Bois Barbu dans le Haut Vercors. Les long passages en forêt sont magiques, le plateau d'Herbouilly me rappelle les bouteilles de gaz que l'on amenait au berger dans les années '80, et enfin la neige était transformée et froide à souhait. Avec Claire et Christelle nous avons gardé des frissons des dernières longues descentes de la journée parcourues à tombeaux ouverts. Je suis heureux d'avoir pu passer un peu de temps avec mes amis Véronique, Jean-Luc, et Etienne, sur les pistes, mais aussi autour d'un bon vin chaud.

Je regarde l'agenda et je reviens ... trés vite !

lundi, décembre 22, 2008

Raid28 > Rodage des Castors Juniors

20 et 21 décembre 2008
40km, 8h, 400D+

L'équipe des Castors Juniors (Aurélie Chasles, Matthieu Brunet, Arnaud Coudray, Hervé Pardailhé, et moi-même) était réuni au complet en forêt de Rambouillet ce week end pour une sortie cohésion de rodage avant le Raid28.

Au programme une petite sortie CO organisé par Raid Up, et une partie du Raid28 édition 2008.

Raid Up nous avait concocté une CO assez simple d'une dizaine de balise. Nous avons divisé l'équipe en deux. Je pars avec Hervé et Aurélie. Hervé étant trés expérimenté, nous en profitons pour revoir les fondamentaux : carto, azimuts, stratégies. Matthieu et Arnaud nous mettent 15' sur 1h (juste énorme) sur une meilleure stratégie dans l'ordre des balises, et sur notre perte de 10' sur une recherche de cible.

Après un pot de l'amitié, nous repartons pour la simulation du Raid28 édition 2008 avec cibles fictives, mais avec les vrais cartes et définitions.

Nous avons crapahuté 7h pour 350D+. A mon avis nous perdons 3 ou 4 balises. sur la vingtaine. Là aussi c'est beaucoup pour prétendre aux accessits, alors que les cinq premiers prennent toutes les balises. Nos points forts sont une évidente envie commune, beaucoup de plaisir et de solidarité. Notre stratégie est de former deux binômes d'orienteurs + un pointeur qui ira chercher et pointer les balises (une sorte de chien de chasse - vous vous souvenez de "va chercher Lycos" ?) - en l'occurence moi. Ce qui va nous manquer, c'est la fluidité dans l'analyse du terrain et de l'orientation, ainsi que de la communication (distances, azimuts, éléments de terrain). Tout ceci est somme toute assez logique pour une toute nouvelle équipe.

D'un point de vue plus personnel, cela a été également l'occasion de reprendre du plaisir à courir et à la compétition. Après deux mois de repos et non-envie, je reprend goût à l'entrainement. Tant mieux car au bout d'à peine 8h d'effort je me retrouve avec des jambes lourdes et carbonisé le lendemain alors que deux mois auparavant je pouvais crapahuter pendent 30 ou 70h. Au travail ...

jeudi, décembre 18, 2008

Ultrafondus #56 sort cette semaine

Tout beau, tout chaud, le dernier opus d'Ultrafondus magazine vous emmene encore plus loin.

Ne manquez pas le reportage sur la No Finish Line de mon ami Phillipe Verdier à Monaco. Un concept incroyable, où vous pouvez venir courir juste pour un jog le matin, ou pour ... 8 jours non-stop ! Chaque km couru rapporte 1€ à l'association Children & Future. En effet Philippe se débrouille pour trouver les sponsors qui financent ce que vous êtes capable de courir. Un drôle de travail d'anticipation du genre équilibriste !

samedi, décembre 13, 2008

Off > Paname sous les Etoiles

Compte-Rendu d'Elendil (Marc-Alain Droniou)
Photos Isabelle et Sylvain Delepine
Photos Emmanuel Lamarle

Ce vendredi 12 décembre, -2°C.

Après quelques tours dans Montmartre sur les coups de 21h15, Un groupe de 11 UFO partirent en direction du Belleville que je ne connaissais pas. Au bout de 3h Cyr nous a concocté dans le hall de son immeuble (il avait même prévenu la concierge) un ravito dignes des plus grands Ultra-Trail Français et US. Les défections de Cyr et Jérôme, habitant beaucoup trop près, ne démobilisa pas la troupe, directions St Sulpice. A la cathédrale de Notre Dame Manu El Sangliator tira un azimut direction son lit à Montrouge. Les 8 restants suivirent l'itiniraire tracé sur la belle et grande carte du GGO. Beaiubourg avec un beau crépage de chignon, Le Louvre, et enfin les Champs Elysées. Cela pourrait être l'apothéose, mais non. Il manque l'essence même de Paris : l'Eiffel Tower ! Go vers le Trocadero, demi-tour à Bir Hackeim. Retour via Sarkoland place Beauveau/Elysées, les Galeries Lafayettes ouvertes spécialement pour nous. Je laisse le groupe partir sur le Moulin Rouge et le final dans Montmartre pour me diriger directement vers les Batignolles. Il est 4h du mat, les rues sont peuplés d'ombre titubantes.

6h40, environ 45/47km, 500D+. Et on s'est bien marré. Phil a gouté à l'ivresse du Velib ... 200m, le temps qu'une oreille tombe.

Excellent ton parcours Sylvain ! Du trés grand GGO !

Et ce qui est géniale, c'est que dans 7h je serais sur les pistes de ski de fond de Chamonix
Merci les amis pour cette belle soirée !
S./_zzzzzzzzzzzzzzzzzzz

dimanche, décembre 07, 2008

L'Origole 2009 > jamais fait un abandon aussi rapide !

Et oui, de l'aerophagie au bout de 200m. Impossible de suivre le GGO (Sylvain Delepine) parti pour jouer la gagne, quelques km avec Jérôme Leusseure dans les bois, et puis abandon au 13°km : trop marre d'avoir mal au bide l'envie de gerber.

Comme d'hab, superbe travail des organisateurs avec des sentiers "sur mesure". Quel boulot !
Temps superbe, 3°C, de la boue jusqu'aux mollets. J'aimerai arriver à terminer L'Origole ... un jour peut-être !

S./_vivement_2009

mercredi, décembre 03, 2008

Dépression sportive chronique : suite (1) - interressant commentaire de Corinne

Vous vous souvenez, je vous avez fait part ici-même d'un état chronique qui me concerne bien sur, mais qui concerne également la plupart des sportifs ayant une pratique assez intense.

Au vu des différents commentaires et réponses, finalement je discerne trois populations :
- Ceux qui commentent sans en parler : est ce un dénie ? Ou juste pas une préoccupation ?
- Ceux qui sont concernés par ce phénomène : tenter de le gérer au mieux ou faire le gros dos en attendant de reprendre une activité plus intense ?
- Ceux qui n'ont pas le problème parce qu'il le gère en amont en équilibrant plus les périodes actives / repos

Corinne Pereino - coureuse d'ultra-fond et diététicienne - nous en donne une explication biologique interressante :

"tu savais que courir (et a fortiori des ultras, donc courir longtemps) cela avait des effets proches de la prise de Prozac, proches aussi des anti-dépresseurs nouvelle génération ?

Autrement dit, lorsque tu arrêtes de courrir (intersaison), il y a une chute phénoménale de la production d'opioïdes (béta-endorphines) dans le système nerveux central... et l'apparition, on va être soft, de symptomes dépressifs.
D'où l'apparition de troubles de l'humeur associés à l'arrêt du sport.

Ce n'est pas tout,comme il a été mentionné, il y a aussi une nette diminution de la lumière en hiver qui surdimentionne cet impact sur l'humeur.

Il faut bosser sur des projets à Court, moyen et Long terme. Rien de tel pour retrouver l'euphorie perdue. D'abord parce que tu vas te projeter et donc te visualiser en train de courir. Recréer des sensations propres à ta course et ça va agir comme un leurre sur ton cérébral. Tu devrais pouvoir refabriquer des sensations proches de celles vécues en course. Comme une simulation tu vois ce que je veux dire ? Des sortes de projections mentales.
On a également besoin de ces pauses de déprime. Histoire justement de se ... pauser.

Il n'y a pas de sujet tabou, juste différentes façon d'en parler."

dimanche, novembre 30, 2008

Défi Raid Up Overnight 2008 – Une balise trop loin

Quand : Samedi 8 et Dimanche 9 novembre 2008

Où : Forêt de Rambouillet

Quoi : Course d'Orientation par équipe de 2, Running-VTT - 130km – 17h

Résultat : Scratch 17° sur 24 équipes, 2° équipe mixte sur 3, -325 pts


L’avantage de partir loin pour un trail comme le Grand Raid de La Réunion (GRR), c’est qu’on s’organise toujours 10 jours de vraies vacances pour se reposer. L’inconvénient c’est d’être entouré de fous furieux qui ont toujours la mauvaise idée de prolonger le programme.


Alors que j’avais prévu un mois complet de repos après cette longue saison trail, Aurélie (Chasles) me propose 15 jours après le GRR un Raid CO organisée par la superbe asso Francilienne Raid’Up. Son chéri étant bénévole sur l’épreuve, j’ai la chance de faire partie de la sélèction !


Le samedi soir je pars à la recherche des Etangs de Hollande, où je dois rejoindre Aurélie et Matthieu, et où nous déposons les vélos. Déjà à la bourre ! Nous repartons ensemble vers le départ au Chateau de Thoiry.

Nous nous inscrivons, avalons un dernier diner, et participons à la première épreuve surprise de sarbacane qui doit définir l'ordre des départs des équipes toutes les 30 secondes.


A 23h, les équipes sont appelées dans l'orde de départ. Aurélie a cartonné et largement compensé mon faible score à la sarbacane : nous partons dans les dix premiers.


La section 1 est une petite boucle d'un dizaine de balise où la recherche se fait trés collectivement, mais où des écarts commencent à se former. Aurélie souhaite prendre en main l'orientation et semble trés à l'aisedans cet exercice en dépit d'une faible expérience. Nous finissions ce tour au même rang qu'au départ.


De retour au point de départ, nous enchainons sur la section 2, un suivi de roadbook pour rejoindre une autre CO. Aurélie toujours aussi à l'aise, interprète le roadbook et le compare au terrain rencontré tout en courant. La troisème section est composée de balises assez faciles à trouver le long du parcours. Pourtant nous chercherons à queluqes autres équipes la #38, visiblement enlevée. Les sections 4 et 5 en revanche sont largement plus compliquées, avec des balises dans les bois où la recherche en azimut s'avère parfois impossible pour nous. Nous perdons parfois un peu de temps, mais ne nous éternisons jamais lorsque nous ne trouvons rien. A l'approche du CP Sud facultatif, avec ses 5 balises pleines de points bonus, nous sommes persuadé avec une autre équipe que nous avons largement le temps de les faire, puis de pointer dans les temps à la première barrière horairede 5h. Il est alors envrion 3h du matin. Nous faisons spontanément course commune à quatre, trouvons 4 balises sur les 5, et j'ai le bas des jambes en feu et pleines d'épines des ronces que nous rencontrons dans les bois. Les bénévoles nous annoncent que nous sommes 8 équipes sur les 24 à avoir fait cette boucle. Il est 4h. Il va falloir foncer maintenant pour atteindre la barrière horaire sans pénalités !Par acquis de conscience nous passons par le PC Nord facutatif également, mais nous n'y trouvons personnes.


En dépit du fait que nous ne recherchons plus les balises, et ne pointons que celles qui se présentent presque spontanément sur notre trajet, nous pointons avec 35' de retard, et avec 15 points de pénalités par minute (versus 10 à 20 points par balise), la messe est dite. Notre ambition est maintenant de terminer cette course, en se faisant plaisir à ramasser le plus de balises possibe. Et si possible en comblant notre retard sur lesprochaines barrières. Nous sommes en dernière position d'un point de vue horaire, mais on nous laisse continuer. Il pleut des cordes, il fait froid, je grelotte et claque des dents. Je me dis que si Aurélie veut abandonner, je ne m'y opposerais vraiment pas ... mais il n'en sera jamais question !


La section 6 est un trail d'orientation qui permet de prendre un rythme de course à pied régulier. Aurélie en dépit de contractures douloureuses qui lui donne une allure de course à pied un peu raide continue à progresser à un bon rythme autour de 8 à 10km/h. Nous rattrapons les dernières équipes qui nous ont passé à la faveur du PC Sud. Au petit jour nous atteigons enfin les Etangs de Hollande pour entamer la partie VTT du raid. Ici la barrière horaire est de 11h, nous n'avons plus que 18' de retard. Nous y retrouvons Laurent qui anime avec maestro le ravito, et quelques équipes rescapées. Egalement une des trois équipes mixtes qui va abandonner ici sur blessure. Nous prenons le temps de bien nous ravitailler, car la partie VTT est encore longue, et va durerencore près de 6h.


La section 8 ayant sauté pour cause d'inondations, nous entamons la 9 en VTT orientation. Aurélie est toujours aussi alerte en orientation en VTT qu'en CAP. Ca nous fait drôlement du bien de passer de la course au vélo. Aurélie semble de plus en plus en forme. Moi en revanche j'accuse vraiment le coup. La fin de saison est rude. Les 15 jours qui me séparent du GRR semblent ridicules. Nous atteignons une clairière où une course CO est proposée. Le tout est de la finir avant 12h. Et là Aurélie en veut toujours plus, là où moi je commence sérieusement à ronchonner. Nous partions pour faire 2 ou 3 balises, elle m'entraine jusqu'à la cinquième !


Section 13, nous reprenons les VTT en orientation. Nous faisons sauter la section Bike & Run pour arriver avant 16h à l'arrivée. Autant Aurélie à l'air de plus en plus en forme, c'est épuisé que je vois l'arrivée sur le chateau de Thoiry où Matthieu nous attend.16h09, nous avons limité les dégats.


Aurélie m'aura fait une superbe impression. Un mental indestructible, une énôrme volonté, un vrai talent en orientation, et une véritable capacité à transmettre son enthousiasme. Je pense que nous sommes améné à refaire quelques sorties CO supplémentaires.


Quand à l'organisation du Défi Raid Up, depuis ma première participation en 2005, où j'avais fais la connaissance de Laurent et d'Hervé, il se bonifie année après année et frise la perfection. Organisation impeccable, mise en danger permanente avec un format et des sites nouveaux. Quel dommage pour eux que la fête soit gachée par des vols de balises d'autant plus idiots que ces larcins ne doivent trés certainement bénéficier à personne.


La fête est belle, et il est fort probable que nous remettions ça pour le Raid28. A suivre ...



Dépression sportive chronique : un mal pour un bien

Le sujet est toujours un peu tabou. Comme tout ce qui touche aux faiblesses de l'homme. Et à fortiori pour ceux censés être au top de leur forme, représenter l'apogée de leur réussite. Cadres sup, dirigeants, jeunes, sportifs. Et pourtant ce mal ronge potentiellement tout le monde de façon chronique.

Pour le sportif deux cas de figure se présentent de manière chronique : juste après un grand évènement objectif d'une saison, et à la fin de la saison elle-même.

Le premier cas était évoqué par Corinne Peirano dans le forum d'Ultrafondus : "J'impute ce phénomène en partie aux productions opiacées dues à l'effort (endorphines, enképhalines, morphines endogènes...) qui s'amenuisent après un ultra laissant ce sentiment de grand vide. Il faut ajouter la fatigue due à la dépense physique : on donne tout et pendant de nombreuses heures, le manque de sommeil également, le retour au quotidien pas facile parfois..."

Dans le cas d'un fin de saison les mêmes symptômes apparaissent mais de façon accrue puisqu'il s'agit en général d'une période de repos d'au moins un mois. Productions endogènes au plus faible, manque d'objectifs à court et moyen terme permettent un relachement totale de la tension qui permettait de garder un rythme d'entrainement élevé, et une concentration psychologique tourné vers la réussite des objetifs. De plus un poids en augmentation, une masse musculaire qui chute, un affutage en berne retournent une image trés différente, et ce en mons de tois ou quatre semaine. Tous ces facteurs font qu'une véritable dépression apparait : manque d'envie pour sortir, dévalorisation de soi, peu d'entrain à la socialisation, finalement les symptômes de la dépression du sportif ne diffère en rien de celles aux origines diverses (famille, carrière, santé).

En rien sauf sur un point : la sorie de crise est plannifiable facilement. Se fixer de nouveaux objectifs pour 2009, un nouveau programme d'entrainement avec de grands blocs de progression, des sorties off avec des amis. Et la machine repart. Une relance douce et tranquille le temps de retrouver ses repères.

L'année 2008 a été pour moi extrêmement dense, riche, et satisfaisante. Un nombre d'évènements importants (Cham-Zermatt, GR20, Annecime, Défi Raid-up, Raid Dentelles-Ventoux, etc ...), et trois objectifs principaux (Transpyrénéenne, Petite Trotte à Léon, Diagonale des Fous) ont ponctué la saison. Je suis satisfait d'avoir tout terminé, exception de la Transpyrénéenne reconduite en 2009 comme objectif principal.

Mais maintenant je suis dans cette phase délicate où tout en reconstruisant 2009, je subit de plein fouet cette déprime chronique, prévisible et pourtant inévitable. La période hivernale (peu de lumière, jours courts, temps maussade) n'aide pas.
Elle est cependant nécessaire, pour se poser, physiquement et psychologiquement. C'est le temps nécessaire des remises en cause (en ai je trop fait, qu'est ce que je peut changer dans mes entrainements), et des rêves (stratégies de course, nouveaux défis).

Le programme n'est pas encore figé, mais il se cristallisera autour de la Transpy2009. A suivre ...

Et vous quel(s) expérience(s) avez vous de cette période dépréssive chronique ?

mercredi, novembre 26, 2008

Ultrafondus #55

Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer la dernière couv d'Ultrafondus (en kiosque cette semaine) : c'est votre tenue de course en 2025 !


A ma question de savoir où était le gobelet écolo dont toute course qui se respecte en 2009 se doit de le mettre dans sa liste de matos obligatoire, voici la réponse de Philippe Billard - patron du mag Ultrafondus :

"Plus besoin de gobelet, la nourriture et les produits énergétiques sont perpétuellement produits par une poche en polycarbonurate de verdutum, matière hautement recyclable et adaptable instantanément à la morphologie du coureur. Les concentrations de la boisson énergétique et des aliments sont calculées en temps réel en fonction de l'acidité gastrique, du taux de sucre dans le sang, du rythme cardiaque et de l'âge du capitaine.

Il faut savoir en outre que le gobelet dont tu parles a une empreinte carbone 10 000 000 de fois supérieure à celle de l'intégraplité de l'équipement de nos coureurs du future. Il s'agit en effet de vêtements intelligents ultra résistants quand ils sont portés ou stockés, et dont les matériaux se dégradent en 24 heures une fois mis dans la poubelle. Ensuite, tu peux les réutiliser comme du fumier pour faire pousser les plantes."

Bref, y'a du boulot d'ici 2025...

lundi, octobre 27, 2008

GRR > premiers retours à chaud

Point de passage Heure de passage Temps de course Km Cumulés Altitude Classement Classement SH
Le Volcan-Plaine des Sables 24/10 04:45 4h45mn06s 30km 2320m 103ème 55ème
Mare à Boue 24/10 06:57 6h57mn31s 50km 1594m 97ème 52ème
Gîte du Piton des Neiges 24/10 09:57 9h57mn18s 62km 2484m 99ème 54ème
Cilaos Entrée 24/10 11:21 11h21mn09s 69km 1224m 99ème 57ème
Cilaos Sortie 24/10 11:41 11h41mn59s 69km 1224m 84ème 46ème
Pied du Taïbit 24/10 13:20 13h20mn28s 76km 1260m 97ème 56ème
Marla 24/10 15:29 15h29mn34s 82km 1580m 107ème 62ème
Roche Plate 24/10 18:35 18h35mn49s 95km 1110m 129ème 74ème
Grand Place 24/10 22:22 22h22mn08s 103km 540m 150ème 85ème
Aurère 25/10 01:42 25h42mn06s 112km 750m 168ème 94ème
Deux Bras Entrée 25/10 03:30 27h30mn28s 121km 255m 155ème 83ème
Deux bras Sortie 25/10 04:03 28h03mn45s 121km 255m 151ème 79ème
Dos d'Ane Stade 25/10 06:35 30h35mn53s 128km 1064m 166ème 82ème
Le Colorado 25/10 11:06 35h06mn14s 142km 680m 195ème 94ème
Redoute Ligne d'arrivée 25/10 12:22 36h22mn04s 147km 53m 207ème 99ème

J'en ai terminé d'un parcours épuisant techniquement et en météo, environ En revanche je n'ai eu strictement aucun problème de pieds (pas d'empoules ni même échauffement) - en dépit de chaussures déchirées dés le volcan -, ni courbatures, rien.

Alors quoi ? Et bien au bas du Taïbit, énorme chaleur et gros pourcentage. Tout d'un coup mon coeur s'est emballé. J'ai du m'arreter 3'. Et ensuite toute la montée du Taïbit idem avec des pauses à chaque grosse marche, et tous les trois lacets. Je pensais que ca allait passer avec l'arriver de la nuit et la fraicheur (relative) dans Mafate : rien. A chaque montée je m'arrête tous les 50m. Mon coeur s'emballe. Montée à 300/400D+/h max, et pauses trés régulières. Une horreur. J'ai essayé de dormir 2 fois 30' et me reposer, ca ne change rien. Ma tension est normale (13/7), les médecins me conseillent de continuer en gérant comme je le fais.

Chaque montée est une horreur, et pourtant sur les plats et descentes j'enquille trés bien et des relances trés sympas, les jambes vont super bien. C'est trés, trés, frustrant !

Finalement je finis par trouver un camarade de route que j'arrive à tenir dans les montés (à partir de la 200° place ca commence à se trouver ), et tant mieux j'en avais marre d'être seul.

Je trouve la course un peu longue rapport au nombre de tours dans Mafate sans véritable intérêt. Autant à la PTL tout se justifie, là non. C'est mon sentiment trés personnel.

Sinon super accueil des bénévoles (et des infirmières ). Tous les Réunionnais croisés sur les chemins nous faisaient une fête et c'est vraiment super.

C'est chouette aussi d'etre avec tous les potos sur le stade à l'arrivée à attendre les suivants en sirotant une Dodo.
Maintenant c'est rougaille saucisse et détente dans l'eau salé

jeudi, octobre 16, 2008

GRR > Ambitions et suivi




Le départ du Grand Raid de la Réunion - Diagonale des Fous - sera donné le jeudi 23 octobre à minuit heure locale (22h en Métropole).

Le suivi de la course pourra se faire directement sur le site de la course, mon dossard est le 584.
Il y aura également un suivi et des commentaires sur Ultrafondus et Kikourous, où des posts dédiés à la course seront mis en place.

Mon objectif reste d'être au plus près des 30h et dans les 100 premiers (27 coureurs sous 30h en 2007).
Sur les 150km et 9.500m de dénivelés, je vais essayer d'être le plus régulier possible, avec de temps de pause réduits au minimum (15mn à Cilaos, et pas plus de 5mn sur les autres ravitaillements). Si cet objectif ne peut être atteint, je ne souhaite pas mettre plus de 35h.

La semaine suivante, ce sera repos sur la plage (je loge au Bougainvillier à L'Hermitage - St Gilles), canyoning et rougail saucisse avec les frêres Bertrand et Etienne Haudegond (local de l'étape). Sans parler des Dodo comsommées sans modération (ca accélère la récup parait-il) avec les trés nombreux coureurs UFO et Kikourous.