mardi, mai 26, 2009

Ultrafondus Team sur le podium du 16° Raid EDHEC

Le team officiel Ultrafondus, au bout d'une lutte acharné jusqu'au bout, est arrivé 2° du 16° Raid EDHEC (sur 18 engagés et 9 équipes finishers complètes).
Le programme des 5 jours du 20 au 24 mai 2009 : environ 250km et 10.000D+ en trail, VTT, Kayak, Via Ferrata. Canyoning annulé pour cause de trop plein d'eau suite à orage.
Le suivi en live est vraiment bien fait, avec notamment plein de photos et de vidéos.
L'organisation du Raid est trés pro, et les roadies comme les concurrents hyper sympa. Pour la 17° édition en 2010 je vous le recommande !
Un CR suivra bientôt dés que la bête aura récupéré un peu de sommeil
Le tshirt jaune et le nom d'Ultrafondus (huuuuu !) ne sont pas passé inaperçu parmi une trés sympatique population de raiders dont une population étudiante vraiment interressé par les activités d"ultrafond.

lundi, mai 18, 2009

Raid EDHEC > C'est parti !

Départ mercredi matin pour le prologue, suivi de 4 jours de raid.
Petit changement dans le team avec le remplacement de Guillaume (problème de cheville) par Eric
Suivi en live ici.

mercredi, mai 13, 2009

Enchainement 100km Ultra Run Drômois / Marathon Nature Drôme


Samedi 9 Mai 2009 – 100km – 4.600D+ - 123 partants – 7°/72 arrivants en 13h49

Dimanche 10 mai 2009 – 42km – 1.100D+ - 89°/90 arrivants en 6h00


Site web organisation

Photos

Compte rendu de Bottle


Résultats du 100km

Résultats du Marathons


En 2003 et 2004 j’avais participé aux deux premières éditions du Marathon de la Drôme, organisé magnifiquement par le brillant 100 bornard Jack Peyrard. Un 100km existe depuis 2007. Lorsque Jack (Jack26) parle de faire le doubler 100/Marathon, je dis banco avec Christian Bouteille (Bottle). En effet ca se cale magnifiquement dans mon programme d’entrainement en vu de mon objectif #1 la Transpyrénéenne : à mi-chemin ça me permet de vérifier mon état de forme et la qualité de la première partie de l’entrainement, ensuite ca me fait un week-end où je peux accumuler du volume de kilomètre et de dénivelé. Last but not least, j’ai un plaisir enfantin à retrouver la première course trail de la saison, l’ambiance, les potos, la pasta party, et l’adrénaline de la compétition.

Ma stratégie de course : faire le 100km placé mais sans sur-effort afin de ne jamais compromettre l’enchainement. Donc jamais dans le rouge. Pour le Marathon, aucune importance, juste finir.

J’arrive le vendredi dans la journée et rejoins Bottle à la remise des dossards. On se fait bien confirmer par Jack sa promesse d’une caisse de Clairette de Die si on arrive à faire l’enchainement. Sept prétendants pour l’enchainement. Va y avoir de la compétition !

100km des « Aventuriers du Bout de la Drôme »

Samedi le départ est à 4h30. Avec Yoyo (Lionel Planes) on est hébergé par une copine Marie-Servane, avec qui je fais le Raid EDHEC dans 10 jours et Kiné de son état ce qui sera utile. On se lève à 2h30, autant dire largement avant les poules.

Le départ est donné par Jack et neutralisé jusqu’ en haut de la tour ce qui permet de se chauffer tranquillement. Ensuite ça part sur la crête en single track technique de nuit : magnifique ! Avec Yoyo on s’est placé dans les 10 premiers et on est super à l’aise sur ce parcours. Ensuite dés que l’on rejoint de larges sentiers 4x4, les rouleurs nous rejoignent et nous larguent. Pas grave, on a le temps ! Le jour se pointe vers 5h30, et on arrive à 7h30 à Barcelonne (km25, 1000D+) pour le premier ravito solide. On nous annonce 11° et 12°. Sarah à qui j’ai passé mon APN est de tous les points de rendez vous, et attend son copain Nico qui normalement me double systématiquement à mi-course. Au GRR c’était à Cilaos !

Nous repartons avec Yoyo pour l’instant sur le même rythme. J’attends la grosse chaleur annoncée avec angoisse, car comme pour le Grand Raid Dentelles Ventoux 2007, Yoyo va très bien la supporter et partir et moi je vais subir voir exploser. Ca remonte durement sur un très beau mono-trace et là le premier de l’édition 2008 avec le dossard 1001 nous double en petite foulée sur une pente de folie avec de grosses marches. Et Yoyo qui lui emboite le pas ! Fidèle à ma stratégie je laisse filer, et garde mon rythme qui me va à merveille. Puis me passe un garçon avec un beau tshirt UFO blanc qui se nomme Olivier Muller (Sachanono) qui m’annonce son premier 100km. Il terminera premier en pulvérisant le record de l’épreuve en 12h01 ! Respect. On passe par les Pylônes avec un enchainement de prairies et de sentiers, et au niveau d’un bénévole point d’eau surprise : Yoyo qui vient de se prendre un premier avertissement avec un début d’hypoglycémie. Moi ca me fait plaisir de continuer avec mon pote Yoyo ! On arrive à 9h30 au magnifique village de Cobonne (km40, 2.020D+). On nous annonce 11 et 12°.

La chaleur commence à devenir très forte, et je souffre depuis le matin d’une méchante diarrhée. Sans conséquence jusqu’ici grâce au Smecta, il ne fait plus effet. Je risque donc doublement de me déshydrater. Je ne pense plus qu’à boire et manger salé toute les 10 minutes environ et stabiliser mon allure pour ne pas provoquer de surchauffe interne. Comme prévu Yoyo s’en va vers le 50°km au moment où je profite d’une fontaine dans une ferme pour me rafraichir le corps, et pile au moment où Nicolas Cointepas me double exactement à la mi-course : quel métronome ! Là non plus je ne cherche pas à suivre et ralentit légèrement le rythme pour passer cette grosse chaleur.

Je suis alors seul ou alors faisant le yoyo avec un autre concurrent coordonné en rouge avec des bâtons verts qui subit lui aussi la chaleur mais avec des à coups. 12h30 j’arrive à Saillans (km65, 2.913D+), au pied de l’énôrmissime montée de 1.200D+ vers les 3 Becs. Je suis en nages, mais ca tient, je n’explose pas. Ma gestion est bonne. Mes parents m’attendent, Jack m’impose un passage à l’infirmerie où au bout de 3mn je demande ce qu’on attend de moi : vous allez bien ? Oui ! Bon ben alors allez y ! Ha bon … Au ravito je me plonge dans la fontaine, je remplis mes poches de salés (saucisson et chips), et je pars à l’assaut du monstre. Avec une place de 8° et déjà 3 abandons devant, j’ai le moral au plus haut.

Mais le début de l’ascension est très difficile : ca monte fort, et à découvert il fait très très très chaud. Je profite de l’ombre de chaque arbre pour me reposer et me rafraichir pendant 30 secondes. J’ai l’impression de me trainer et pourtant je suis sur un rythme de 500m/h. Au quart de la montée on arrive enfin dans un sous bois sur le GR9. Plus de fraicheur, je vais mieux, je relance, toujours dans une montée assez raide. 800m/h que je tiens. Ca sent très bon. Au bout d’une heure de montée je ne vois toujours aucune rubalise, et je panique : aurais je loupé un embranchement ? J’hésite, je continue, je m’arrête. C’est trop bête, si je me suis planté c’est 300D+ plus bas. Tant pis je redescends. 150D- plus bas je tombe sur mes deux poursuivants qui me confirment qu’il faut suivre le GR9 sans balisage. Caramba, je viens de perdre exactement 20 minutes. Je suis énervé, mais en forme car frais avec la descente et le sous-bois. Je repars de plus belle en larguant mes compagnons avec une prograssion de 900D+/h que je tiens jusqu’au Pas de la Motte après une succession de montées descentes sur des dalles. Dur mais magnifique. Je double un concurrent qui boite avec un problème au genou. Me voici donc 7°. Un bénévole contrôleur m’annonce Yoyo et Nico ensemble (du moins j’imagine qu’il s’agit d’eux) passés à 14h38. Il est 15h15. 35 minutes c’est trop loin pour aller les chercher. Dommage, sans les 20 minutes perdues bêtement dans la montée, l’écart n’aurait été que de 15 minutes, et là je me serais engagé dans la grande descente à fond. Du coup j’y vais gentiment mais très habile sur les cailloux glissants dans ce beau canyon humide, je ne récupère bien, de la chaleur. Je suis bien.

A l’Auberge des Dauphins (km80, 4.144D+), tout va bien, je vais bien. Mon père me confirme Yoyo et Nico 30 minutes devant, j’imagine mes poursuivants à au moins 20 minutes. Je poursuis donc tranquillement, du moins je l’imagine. C’est plat, ca monte gentiment, ca redescend dans le jolie forêt de Saoû, et … caramba plus de balisage et chemin tout droit ou à droite. Pfff, disons tout droit alors ! J’arrive sur une route au Pas de Lauzun ( ???) évidemment sans aucun balisage. J’arrête une voiture qui me confirme que le route redescend sur Crest par l’est. Exactement la direction du chemin à droite que j’ai laissé derrière moi. Retour en arrière, et effectivement environ 500 mètre après le bifurcation je retrouve du balisage. Débalisage sauvage additionné à un balisage uniquement si bifurcation font qu’on ne sait jamais si on est perdu et quand.

J’arrive au dernier ravito près d’un centre équestre au km90. Je raconte ma mésaventure. On m’annonce toujours 7°, donc personne ne m’a doublé pendant mon jardinage. Ensuite tout roule jusqu’à Crest. J’ai des ailes. A l’arrivée Yoyo et Nico sont là, je suis content et en forme.Je fais un excellent temps de 13h49, je n’ai pas explosé sous la chaleur, je n’ai mal nulle part : l’enchainement peut avoir lieu.

Douche, massage par mon hôte Marie-Servanne, et je passe un petit sms à Bottle qui m’annonce son arrivée imminente de nuit à Crest en moins de 18h. Cool on sera au moins deux demain !

Je vais me coucher vers 23h sans vraiment trouver le sommeil, les quadriceps se sont durcis et une douleur à la malléole gauche apparait (chaussure Lafuma un peu trop hautes). Je me réveille toutes les heures.


Marathon Drôme Nature

Départ à 8h. Je retrouve Bottle en forme. Enfin comme moi, un peu fatigué tout de même

Tient il y a même moins de monde que pour le 100km ! N’empêche, nous partons tout au fond pour ne gêner personne avec nos allures de patriarches playmobiles. C’est dur, et même si nous tenons un bon 10km/h sur le plat, le cœur n’y est pas. En effet c’est difficile de se sentir déphasé par rapport aux autres concurrents, nous ne sommes pas dans le course, mais ce n’est pas non plus une ballade. Nous subissons. Nous ne profitons de rien : marre de faire du plat, fatigués dans les montés, trop mal aux quadri pour réellement s’engager dans les descentes. Bref pas de plaisir. Ne reste que le challenge de terminer et boucler l’enchainement. En plus Jack nous annonce que nous ne sommes que tous les deux sur les sept (trois ont abandonnés sur le 100) à repartir ce matin. Alors on se relais avec Bottle, avec une tondeuse balaie derrière nous (en fait une moto trail qui ferme la course). Et puis le semi-marathon nous rejoint. Philippe Raymond nous passe avec sa belle prestance en 2° position. Bottle accélère naturellement le rythme. Pas longtemps. Au bout de 500 mètres on a tous les deux un point de côté : des vieillards vous dis-je ! L’arrivée des semi derrière nous devient chiant. On en peut pas trouver sa trace, faire attention. Je vois mon père, je lui échange ses pompes pour soulager ma malléole. Elles sont trop petites, dans les descentes ca tape et je suis obligé de recroqueviller les orteils. Beaucoup plus tard nous double Stéphane Diagana et Richard Dacoury, invités par Jack. Y’a du beau linge sur le semi !

Avec Bottle on souffre en silence. Que dire ? Qu’on en a marre que tous les bénévoles nous demandent si il reste quelqu’un derrière ? Qu’on a mal ? Tout ça on le sait tous les deux. On sait aussi qu’on va le terminer cet enchaînement à la noix, parce qu’on l’a promis au nom des Ultrafondus. On n’est pas blessé, alors on va tenir parole. On serre les dents.

Au détour d’un ravito à environ 10 bornes de l’arrivée, nous ramassons, en perdition, Michèle (Saintemarie, tout un programme pour un sauvetage !). Nous finissons à trois. Enfin des single track digne d’un trail, c’est à la ramasse que nous arrivons au gymnase. Je vois furtivement quelqu’un nous voir et repartir aussi sec vers le gymnase d’arrivée. On broie du noir depuis un moment, et tout à coup sur l’arrivée …

… Jack est au micro en train de faire le podium, demande à tout le monde de nous faire un triomphe ! Tout le monde se lève et applaudi à tout rompre. Tous nos amis UFO et Kikourous sont là. Nous sommes abasourdis et finalement très heureux de l’avoir fait cet enchainement. Après quelques mots au micro où Bottle rappelle très opportunément à Jack de sortir la caisse de Clairette, les photos, nous redescendons dans la salle en héros. Tout le monde nous serre la main, nous félicite, les cuistos veulent nous donner du rab de bouffe, bref la gloire éphémère mais gratifiante. On oublie les douleurs.


Ce que je retiens de l’enchainement

Très content de l’avoir fait, mais je ne le referais pas. Un 100km de rêve, mais partir sur une course en étant pas dans les même conditions que les autres concurrents n’est pas mentalement très confortable. Et pourtant je vais le refaire fin Août avec la CCC+TDS (205km, 12.000D+). Et avec surement que 2 ou 3 heures pour me reposer entre deux 100km trail. A suivre …

En revanche je retiens un excellent état de forme à mi-parcours de mon entrainement pour la Transpy. Ca contribue à mon bon moral pour la suite, tout comme l’Intégrale de l’Ourcq avait contribué à me remettre en selle en mars dernier.

Je me donne 3 jours de récupération, et retour à l’entrainement et un enchainement de raids, de Off, et de courses. La prochaine ? Une mystérieuse et inquiétante Montagn’Hard …

Merci et félicitations à Bottle pour son énergie et son opiniâtreté.


lundi, mai 04, 2009

Stage Eau Vive

1,2,3 mai 2009
Briançonnais
Photos et videos

Olivier Broumault nous a magnifiquement organisé un stage kayak et Canoë Raft : une (re)mise à niveau K1/C2 aux oignons pour MS, et des cours de natation pour David et moi :-)

3 jours durant lesquels Olivier a tout prévu : un hébergement 5* ou plutôt 5 épis chez David et Lydie au gite Brin de Paille où l'on se sent comme à la maison mais en mieux (David a construit une maison de bois et de paille exceptionnelle, et Lydie vous fera goûter sa délicieuse cuisine bio), les bateaux K1, K2, canorafts qui permettent de progresser en confiance, et les petites surprises et autres rencontres qui font du stage un moment unique.Il nous a même négocié une météo avec juste quelques goûtes sur l'arrivée d'Embrun pour encore mieux savourer les rayons de soleil omniprésents durant trois jours.

Le samedi après midi il nous a concocté un parcours trail dont je n’osais rêver vers le Col des Aiguilles (20km et 900D+).


Je ne vous parle même pas de ma première médaille d’or olympique en compagnie de Franck Adisson. Hélas ma seule chance la gagner sera dans un vide-grenier :-)

A venir quelques films de nos exploits : l'occasion d'y voir Marie-Servane maîtrisant parfaitement le sujet avec un coup de pagaie et qui aurait bien mérité une médaille également, Sur la partie nautique au moins nous sommes fin prêt pour le Raid EDHEC le 24 mai prochain !


A tous les concurrents de Raids Multi-Sports, je ne saurais vous encourager à vous aguerrir sur la partir nautique avec Olivier, cela vous fera gagner du temps et de l'énergie sur une partie trop souvent négligée par les concurrents.