mardi, mars 25, 2008

Les Ecrins avec Montagne Pub ? C’est trop fort !

Séjour montagne du 14 au 16 mars 2008

Camp de base : gîte du plateau de la Pousterle – gardien et propriétaire : Bernard - refuge.pousterle@laposte.net
Courses :
- Col des Queyrettes - 1800D+ / 24km -
Fichier .kml pour Google Earth
- Tête du Crachet - 940D+ / 8km - Fichier .kml

Prologue

Ca fait quelques temps que mon potos Emanuel Szendroï me parle de l’assos Montagne Pub et de ses merveilleuses sorties. Alors cette saison étant à marquer sous le sceau de la neige précoce depuis le 17 novembre et de nombreuses sorties fonds et rando, je dis banco pour un week end dans une région que je re-découvre, les Alpes du Sud, et plus particulièrement Les Ecrins.


Vendredi 14 Mars

Le jeudi soir nous devons prendre le train de 20h25 à la gare d’Austerlitz, avec un rassemblement autour de GO Thomas Frabre à 20h. Tranquilou je m’apprête à partir de chez moi vers 19h, mon rétro-planning m’autorisant 15 à 20m, de rabe pour prendre un journal. Le bigophone vibre, c’est Thomas : « ben heu finalement le train part à 20h05 !». Bon ben y’a plus de rabe, faut vraiment y aller !

Finalement tout le monde arrive à l’heure pour prendre le train, et nous faisons rapidement connaissance : Cathy (Catherine Leroy), Jérôme Conigliano, Stéphane Vallez, Thomas, Nicolas Coudurier, et Manu. Alberic Philipon n’arrivera que le lendemain. Je crois bien que je serais le seul à correctement dormir dans le train.

Au petit matin, accueil de rêve par notre deuxième GO local, Olivier Broumault, en charge de la logistique sur place, et qui nous accompagnera le vendredi et le dimanche. Petit déj royal pas vraiment diététique – mais on s’en fout, on a la dalle - au bistrot/hôtel près de la gare. Puis perception du matériel à Puy St Vincent. Bref à 12h, on n’a toujours pas décollé : premier constat, c’est lourd à tirer un groupe Montagne Pub, rires !

Puis finalement le petit groupe s’ébroue pour enfin poser les pieds sur les skis. Une route forestière de 3,5km et 300D+ nous amène droit sur un petit paradis : le refuge de Pousterle. Nous y accueille Bernard, le tenancier. On enchaine sur les Têtes 300D+ plus haut, où un petit exercice d’Arva y est organisé … sans grand enthousiasme. La vue est magnifique, on en profite plutôt pour faire connaissance, notamment avec l’autre Steph à coup de placage dans la neige. Test de bonne humeur positif !


Un bon repas et au lit. Seul dégât de la journée, Manu qui a choppé des ampoules monstrueuses en un temps record d’environ 15mn dés la première montée.

Samedi 15 Mars

Le levé ayant été décrété relativement tardivement, je suis le premier à me lever pour profiter de ce qui me procurera à jamais un intense plaisir : le lever du soleil. Suivi de quelques exercices. Après un petit déjeuner vite englouti, nous faisons la connaissance de Sébastien Foissac, notre guide pour la journée, et star locale de l’alpinisme puisqu’élu Piolet d’Or par ses pairs pour l'ascension du Burkett Needle en Alaska.

Notre objectif du jour : le col des Queyrettes.

Pour cela il nous faut redescendre sur Puy St Vincent par une piste de ski de fond qui fera des dégâts pour les moins habitués au skating. Après un long monotrace, nous voici enfin face à la montagne. L’ascension étend rapidement le groupe. A mi-chemin, et au vu à la fois du mauvais temps qui semble s’installer et de notre vitesse de progression relativement faible, Sébastien hésite à nous faire monter au col. Les plus fatigués insistent, et acceptent de rester sur place. Sébastien joue le jeu, et impose sa règle : ok pour grimper, mais les premiers au col redescendent immédiatement et récupèrent les suivants à la descente. Du coup Seb, il réattaque à donf, et dés les premières pentes je suis dans le rouge. Du coup je calme l’allure et réussi à rester à vu. Les pourcentages deviennent plus durs, et la neige tend à s’éclipser sous le ski. A l’arrivée du sommet, les derniers 100m sont éprouvants. A chaque mètre, le ski aval se dérobe, obligeant à stabiliser la neige. Mais le col est magnifique avec une vue superbe sur toute la vallée. Le temps de défaire les peaux et nous rebroussons chemin avec Seb. Un deuxième groupe suit de près. Manu très courageux avec ses pieds à vif en fait partie. Cathy également qui fait preuve d’une sacrée santé. Nico et Steph pour leur première sortie font aussi très belle figure. Dommage le sommet n’était qu’à 60D+ et environ 15mn, mais dura lex sed lex. A la descente ce sont mes cuisses qui encaissent mal cette neige cartonnée. On récupère Albéric et Jérôme qui en profité pour faire une grosse sieste.

Arrivée à Puy St Vincent, un Soviet s’instaure pour savoir si on peut emprunter le télésiège pour rejoindre le refuge. Je n’en vois pas l’intérêt en ski de rando, d’autant que ces 300D+ et 3km sont plutôt agréables. Cathy est du même avis. Finalement au moment où nous allions partir, le groupe entier se résigne à prendre le chemin et ne le regrettera pas.

Le repas du soir est divinement préparé par Bernard. De bonnes grosses saucisses accompagnées de pates aux lardons seront englouties à la vitesse grand V.

Au lit à 9h. Thomas fera la police par deux fois pour calmer les ardeurs musicales de Jérôme.

Dimanche 16 Mars

Cette fois ci pas de skating mais une belle grande descente avec de magnifiques relances pour rejoindre la camionnette d’Olivier. Aujourd’hui une course que j’avais déjà faîte en décembre 2006 avec Hugues Jaillet, autre guide local : la Tête du Crachet. Le temps est plutôt maussade. Manu craque rapidement sous la douleur de sa chair à vif. C’est déjà bien ce qu’il a réussi à faire avec !

Après une longue et tranquille remontée du Vallon qui permet à la fois de s’échauffer et de prendre quelques photos, Seb décide de quitter le vallon pour prendre par la crête, pour cause de risque important d’avalanche face aux accumulations de ces derniers jours. Le groupe s’étire à nouveau rapidement dés les premiers lacets. Sur la crête le vent est important et efface vite les traces. Seb demande qu’on reste à vue pour donner les consignes de passage. Car on virevolte sur le rocher, entre les pentes avalancheuses, et les corniches. Les derniers 50D+ se font à pied en portage. En dehors d’Alberic qui préfère rester un peu plus bas cette fois ci l’ensemble du groupe aura réussi cette ascension en un peu plus de 3h. Tout le monde est content et se congratule avant de redescendre.


Le déjeuner se fait au soleil sur un tas de pierre. L’après-midi s’est chacun fait ce qu’il lui plait. Olivier nous propose un jogging dans les chemins aux alentours. Cathy toujours volontaire, ainsi que Manu et Nico. 1h sur un mixte route / sentiers qui nous fait le plus grand bien, pour relancer la machine après ces deux jours en rythme diesel.

Le soir diner tout simplement délicieux et gargantuesque - Aux Petits Plats, gentillement tenu par par la charmante Emilie. Heureusement la gare n’est qu’à 100m, car le vin ayant coulé à flot, la ligne droite n’est plus tout à fait le chemin le plus court.

Retour à Paris par le train de nuit. Cette fois ci, je mettrais un peu de temps à m’endormir au contraire du groupe, pour cause d’un tirage dans le sang inhabituel.

Epilogue

Que retenir de ce week-end. Tout d’abord une organisation au poil par Thomas. Aucune fausse note, tout s’enchaîne parfaitement, tout semble avoir été prévu. Ensuite un superbe groupe. Très hétérogène par le niveau physique comme par l’attitude, il a su rester solidaire dans l’effort. Les très belles personnalités qui le composent ont magnifié le séjour de chacun. Vivement la prochaine sortie !

Montagne Pub semble être une organisation très mature qui va permettre à la prochaine génération de connaître les joies des sommets. N’y manque qu’une section ski de fond …

1 commentaire:

  1. Salut, c'est Olivier, le resto a l'Argentiére c'est: aux petits plats, Emilie au 0632559985.
    A bientot peu etre sur l'eau .
    www.eaurigine.net
    olivierbroumault@neuf.fr

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