lundi, juillet 23, 2007

OFF MONT JOLY - 21/22 juillet 2007

Samedi: 76km - 4400D+, 4700D-
Dimanche: 49km - 3600D+/D-
Fichiers KML pour Google Earth: samedi et dimanche
Les Photos

Un trés joli Off ce week-end à partir de St Nicolas de Véroce sur les massifs du Mont-Blanc. Le GO était Olivier Tribondeau, alias Olivier 91. Oragnisation parfaite. Merci également à son épouse Alice pour sa participation et son accueil.
Ce Off fera prochainement l'objet d'un article dans le magounet UFO que je reproduirai ici.
Deuxième étape de mon entrainement pour l'UTMB 2007, après la semaine TMB+MB. La troisième sera le Tour du Mt Cervin début août.

Le Compte-Rendu a été superbement rédigé par Olivier Tribondeau alias Olivier91.



mercredi, juillet 18, 2007

CR TMB+MB OFF - 7 au 15 juillet 2007

55h45 - 177km - 10530D+ / 10530 D-

Fichiers KML à disposition sur demande par email.

Album photos

Tour du Mont-Blanc – 41h45 - 160km – 8627D+

Matériel

Batons : non
Chaussures : Queshua 700
Vêtements : tshirt Queshua, short Salomon/Pantalon RaidLight imperméable, veste Gore Tex Millet
Sacs : CAMP MPack Trail Pro 20l + Porte Gourde sur bretelle
Aliments : 2 barres par jour / repas pic nic au refuge / diner en refuge


L’objectif de ce tour en 4 jours avec mon père est de faire une sortie longue et choc (8 à 11h effectifs par jour) en marchant, et en passant par des variantes plus plaisantes et que n’emprunte pas l’UTMB pour des raisons évidentes de sécurité (Col de Fours, Fenêtre d’Arpette). Le second objectif est une remise en forme de Géo (mon paternel) – avec 3 nuits à plus de 2000m – pour l’amener au sommet de l’Europe (rien de politique).

Chamonix - Refuge Croix du Bonhomme
35KM - 8H43 - 2327D+ / 904D-

Le temps sera pluvieux et couvert avec des averses récurrentes tout au long de la journée. Cela me permet de tester le matériel en conditions. Le pantalon RaidLight et la veste Millet tiennent bien. Un sac poubelle recouvre mes affaires dans mon sac. En cas d’averse plus importante, un sac poubelle pourrai également servir de poncho (léger et moins encombrant sur l’homme). Je remarque avec étonnement que mes chaussures Queshua700 qui d’ordinaire n’accrochent rien sur le sec, mais sont en revanche de vrai ventouses sur sol mouillé: des chaussures pour nageurs de combat ? Passé le col du Bonhomme, il fait froid et humide, et la neige arrive à 2400M. Heureusement nous arrivons au refuge déjà bien rempli. Nous devrons nous battre avec une mégère pour qu’elle nous laisse déplacer ses affaires pour faire sécher les notre. Nous constatons avec émerveillement que le groupe d’ados Parisiens (une quinzaine de 10 à 15 ans) que nous avons doublé dans la monté du Col du Bonhomme arrivent environ 1h après nous, sages comme des images, aucun ne se plaignant du froid ou de la fatigue. Belle leçon de rusticité naturelle.
Les sensations en marchant auront été bonnes et Géo avance bien.
P
our info, au refuge ils ont le Magounet UFO n°31 d’avril 2006 avec Le Sanglier qui raconte ses 7 jrs de courses en Grêce (quel vantard) et un bel article sur le chocolat, miam !

Col Croix du Bonhomme - Refuge Bertone
36KM - 11H44 - 2330D+/2800D-

Après une nuit glaciale où on entendait le vent hurler, nous appréhendions de sortir. ; En fait, il fait bon. Gros brouillard et neige partout, mais sec et frais. Nous décidons donc de faire le Col des Fours, et se sera à la boussole, en devinant le chemin entre les flancs de montagne. Le Col de la Seigne et l’Arrête Mont Favre se font sans problèmes, un peu dans la boue quand même. Grosse déscente sur Courmayer, puis difficile remontée vers Bertone. Géo coince un peu, mais reste très régulier (400D+/h), et la journée fut longue (presque 12h avec juste 10mn de pause déjeuner à Elizabetha).
Nous arrivons à 19H tappante, prêt pour le diner. Nous faisons la connaissance de nos amis Belges des Coureurs Célèstes – Gandy et Chantale qui arrivent un peu plus tard.

Champex Arpette – Refuge Relais d’Arpette
50KM - 11H54 - 1880D+ / 2250D-

Nous repartons de Bertone à 7h30 (les Célèstes dorment encore, veinards). Temps froid et sec – soleil, parfait. L’arrivée sur le Grand Col Ferret est toujours un évènement. Plein de monde, un âne qui redescend (vitesse x2 de celle de la montée ?), et … Gandy qui remonte sans Chantale (« elle est blonde et en plus elle est Belge » du grand Gandy). Ensuite le long chemin Peulaz, Fouly, Praz de Fort se fait tant bien que mal. Toujours sans grand intérêt. Je prend tout de même le banc sur lequel j’ai abandonné l’UTMB 2006 en photo pour exorciser le sort pour 2007. Géo coince à nouveau sur la fin dans la montée à Champex, mais toujours sur du 400D+/h.
Arrivée à 19 tapante à nouveau au relai d’Arpette, avec aujourd’hui 20mn de pause dej, c’est fête !

Chamonix, via Fenetre Arpette
39km - 9H13 - 2090D+ / 2680D-

Le temps est superbe et la chaleur d’un vrai mois de Juillet revient. Nous faisons une toujours très belle ascension vers la fenêtre d’Arpette. La vue sur le glacier du Triend lorsqu’on bascule est magique. Geo a mal au genou à la descente, après la pause dej il prend la décisison de rentrer à Cham par le train.

Je continue en en profitant pour lacher les chevaux. Bas Arpette->col Balme en 1h30, la descente aux Tours en 20mn, puis Cham en 1h40, les sensations sont superbes, je me sens léger comme l’air. Ca marche vraiment bien ces week end avec du volume !

Nous prenons une journée de repos, avant d’attaquer le Mont-Blanc.

Mont-Blanc – 14h - 17km - 1900D+

Matériel
Batons : non, mais piolet
Chaussures : Garmont Tower GTX + Crampons
Vêtements : Veste et Pantalon Gore Tex Millet, polaires (haut et bas), TShirt technique Queshua, gants doublés polaire, bonnet polaire, cagoule
Sacs : Mamut 45l + poche eau
Aliments : sandwichs crudités jambon, coca 33cl, pate de fruit


MB1 - montée refuge Tête Rousse 3,6km - 3h - 700D+

Nous prenons le Train du Mont-Blanc à St Gervais l’apres midi. Nous aurions eu plus vite fait de prendre la télécabine aux Houches, vu qu’il faut au train 1h pour arriver au même point ! Ensuite 2h30 d’ascension vers le refuge des têtes rousses à partir du Nid d’Aigle.

Au refuge, grosse crise entre un espagnol et la gardienne : il a cassé un truc, et ne comprend pas le Français …


MB2 - Dôme du Gouter 13,4km - 11h - 1200D+ / 1900D-

Nous nous levons à minuit, départ à 0h30. L’arrête du gouter est toujours aussi difficile, à la montée comme à la descente. Nous arrivons à 3h00 au Refuge du Gouter. Géo est déjà bien cuit. 15mn de pause pour avaler un sandwich et une peu de coca, et nous repartons vers le Dôme du Gouter. Là Géo coince vraiment. Nous avancons de 5m et 30s de pause. Nous y arrivons à 5h30 (c’est le temps qu’il m’avait fallu en 2006 pour aller au Mt Blanc). Tout au long de la montée, nous voyons des gens redendre très doucement victimes du mal des montagnes. Nous prenons la sage décision de prendre me Mt Blanc en photo et de redescendre. Car la descente est très longue également et très fatigante. Et comme d’habitude le retour est interminable. Nous arrivons au Nid d’Aigle à 11h30 !

Conclusion

Même si l’objectif du Mt Blanc n’est pas atteint, nous avons passé une superbe semaine avec plus de 10km D+ et 170km aux compteurs. Nous sommes passés de la pluie, à la neige, au beau temps d’été. Une belle préparation pour la coursette autour de la grande montagne fin août. A valider le week end prochain au Off du Mont Joly … A suivre.


mercredi, juillet 04, 2007

CR GRAND DUC CHARTREUSE – SAVING PRIVATE ULTRA-STEPH

http://www.grandduc.fr/
LES PHOTOS
Fichier KML pour Google Earth dispo sur demande par email
79km – 4000D+
Ma course: 12h35 – 57°/130 arrivants et 220 partants
1er juillet 2007

Matériel
Batons : non
Chaussures : Queshua 700
Vêtem
ents : tshirt Queshua, short Salomon, vetement pluie Queshua
Sacs : porte gourde avec 2 gourdes + sacoche ventrale pour aliments
Aliments : cacahuètes, pate de fruit, crème de marron, figues séchés, eau

Prologue
Grenoblois d’origine (un Tronchois même), depuis deux ans que je pratique l’ultra fond, je rêve de mettre le Grand Duc au programme. La Chartreuse je connais plutôt pas mal, et j’adore cette montagne qui s’étend de Grenoble à Chambéry, très secrète et difficilement accessible notamment l’hiver, et son abbaye. Des paysages variés et encore assez peu connus. En 2006 je n’avais pu y venir pour cause de Fortich’Off. C’était donc LA course pour 2007 avec l’U… enfin la coursette autour du Mt Blanc. En dépit de ma tendinite au releveur gauche depuis le raid de Jouques, j’y vais. Mais sans objectif autre que de faire la course. Le reste, on verra.

Samedi je déjeune avec NicNic38 à Grenoble, croisé sur le forum UFO. En fin d’après midi Patrak passe me chercher et nous allons au débriefing de la course. On y rejoint Eric, le coureur solitaire que les filles (n’est ce pas Astrid) n’osent pas aborder. Une star. Nous faisons un petit tour sur l’air de décollage des parapentes (ici se tient une compétition de légende – la coupe ICAR – qui voit des parapentes déguisés en baignoire ou en super-héros essayer de décoller).

Les choses sérieuses commencent au camping. Après avoir réglé notre du à la dame – une flèche, environ 15mn par personne pour régler environ 6€ ! – nous attaquons le diner. Bien sur j’ai laissé le mien dans le frigo à Grenoble. Eric et Patrak se dévouent et partagent leur pitance. Heureusement j’ai les cookies 100% beurre de tante Adélaïde (si vous allez à Grenoble c’est 16 rue des Clercs : visite obligatoire!). Patrak le magic Calfoutis, et Eric le pain d’épice_de_la_mort_ki_tue made in Valoreille. Avec ca si on choppe une hypo le lendemain c’est à désespérer de la diététique moderne.

9h30, dodo. Enfin leçon de Russe avec des voisins expressifs jusqu’à … Zzzzzzzzz.

La course

Dimanche 3h30, le réveil sonne. On met les habits de lumière, démontage de la tente, et zou au petit dej. Comme c’est avec les recettes des vieux trailers qu’on fait les meilleures courses, nous appliquons la méthode Eric : manger le plus tard possible, avoir le ventre plein à raz bord au départ de la course, et donc ne pas démarrer trop vite pour … durer ! Raté, faut démarrer vite si on ne veut pas se retrouver coincé dés le départ sur un chemin mon-trace en forêt. 5h12 le départ est donné. Rapidement je me retrouve dans les 10 premiers. Eric me rejoint rapidement, on se prend en photo mutuellement (la sienne est terrible !), et il repart comme une mobylette dans la première descente. En fait je vais passer toute la course à me faire doubler, rires ! Mais au moins je n’aurais jamais eu de bouchons à gérer. Les 15 premiers kilomètres se feront à plus de 9km/h de moyenne, c’est plutôt rapide. Première grosse montée jusqu’au Col du Coq (env 500D+ sur 6km). Michel Chifflot, visiblement une star locale, me double impressionnant d’efficacité. Un peu plus loin c’est Patrak qui me ratrappe. Il est en forme le bougre. Petite photo comme avec toutes les personnes que je connais ou avec qui je passe un peu de temps sur la course. Mon Grand Duc Hall of Fame en quelque sorte. Première longue descente jusqu’à St Pierre de Chartreuse. Technique, je marche beaucoup pour ne pas aggraver ma tendinite. Les 21km à 8,5km/h de moyenne. A St Pierre, comme sur tous les autres ravito, je passe très vite. Je remplis ma gourde d’eau et de coca, ma besace ventrale de saucisson, fromage, et pates de fruits, et je continue en marchant ou en courant tout en m’alimentant. La technique de Olmo sur l’U… enfin la coursette autour du Mt Blanc. Et ca marche super. La relance se fait en douceur, et on ne perd pas de temps. Rester debout immobile n’est pas plus reposant que de marcher.

Donc 200m après le ravito commence la grande montée vers le Col de la Saulce. Raide et en lacet sous forêt au début, puis à découvert sur une montagne pelée ensuite. C’est l’endroit que choisit NicNic38 pour m’enfumer. Clic-clac kodak, un de plus. Ce passage est superbe. En passant le col on découvre les Hauts Chartreuses, parc naturel protégé. Magnifique. Ravitaillement à Pratcel (souvenir de ski de fond il y a … pfff, 20ans ?). Ca me donne envie de revenir en bénévol faire le ravito à cet endroit. Magique. Ce long plateau est néenmoins très piégeux par ses roches calcaires donc pleines de trous et de failles. Eensuite par les chemins défoncés par les troupeaux de vaches et de chèvres (on en aura traversé quelques un). Je fais donc très attention à mes pieds, mon tendon du releveur ne supporterai pas le moindre faux pas. Surprise à Pratcel, un panneau indique 40km là où j’en ai 43 à mon GPS. Je vais garder cette différence de 3km jusqu’au bout de la course. A mon avis la course fait donc bien 79km ce qui sera parait il confirmé par la direction de course à la fin. Le Marathon est passé en environ 6h30. La moyenne baisse toujours. Normal je ne suis plus très rapide avec tous ces pièges à éviter.

Au Col de l’Alpette la longue descente vers Bellecombe commence. Terrible. Technique avec un fort pourcentage. Je vais marcher sur les 1000D- et 5km. Une éternité. Et pourtant ce ne sera pas le plus terrible. Après le ravito de bellecombe (51°km), commence de suite la montée vers Source Semon. Un mur ! Et toujours pas de batons … snif. Heureusement je fais la connaissance de Gilles (Cécillon ?). A chaque ravito précédents je le voyais arriver derrière moi avec son maillot orange (Bayrou semble avoir fait beaucoup d’émules dans l’ultrafond, rires !). Et je repartais avant lui. Même allure ou presque depuis des km. Nous faisons la montée ensemble. En fait il va me tirer jusqu’en haut, puis s’échapper doucement. Je n’ai plus vraiment de jus. J’en ai paradoxalement trop laissé dans les descentes à marcher et à me retenir. Sans bâtons de plus. Je n’ai plus de jambes. Encore plus de 20 bornes à tenir. Descente vers le ravito des prés. Je commence maintenant à avoir l’habitude. Je marche. Et encore 10 coureurs de plus qui me dépassent. Aux prés – 10h30 de courses – je crains que la montée suivante, annoncée pour 500D+ soit aussi rude que la précédente. Aux prés petite visite médicale obligatoire. Je pensais que ma tension était un peu en baisse. En fait non, tout va bien. J’ai un permis de continuer. Chic alors.

En fait la montée vers Combe Mollière ne va faire que 400D+ et tout en douceur. Sur la route pendant 6km puis une longue route forestière. Tout ce que déteste Didier P (mais qu’est ce qu’il se serait régalé dans les descentes !).

Les 15 derniers km se font avec l’aide de Emmanuelle qui attend sa sœur en marchant. Elle a un sacré background de Marathonienne et le GRR. Je fais du cyrano pour ne pas perdre trop de temps 10mn course, 2mn marche. Et personne ne me doublera.

Dernière descente via les pistes de ski. Et là c’est l’autoroute. Au moins 15 personnes me passent sur les 3 derniers km. D’ailleurs à l’arrivée on est 10 en moins de 5mn !

Je la savoure cette arrivée. Content d’avoir bouclé ce magnifique trail, en 12h35 pour un objectif de 12h (mais bon avec 56km et non 59 !), et surtout il ne me semble pas avoir aggravé ma blessure. En dépit de 3 semaines de repos forcé, la forme n’est pas si mal. Génial ! En passant la ligne, Patrak et Eric m’attendent. Petite tappe dans la main. C’est fait ! C’est beau ! Je veux revenir !

Conclusion

Faire une course sans pression du chrono, finalement c’est vachement confortable. On profite, on discute, on prend des photos. Mais sans blessures ce serait encore mieux.

J’ai validé la technique de ravito rapide. En revanche ce parcours convient à merveille aux bâtons. Dans les montées et les descentes, ils m’auraient bien secondé et soulagé les guiboles, notamment pour retenir dans les descentes.

Enfin le Grand Duc a la particularité de changer son parcours tous les ans. Ca va m’obliger à revenir tous les ans alors J

Merci aux bénévoles, aux organisateurs, aux gentils coureurs, au médecin qui m’a laissé finir, et special thanks à la femme de Patrak pour le clafoutis.
Bravo à Eric pour sa belle 5° place en 10h14 et Patrak 24° en 11h36.