lundi, juillet 12, 2010

Montagn’Hard 2010, une tradition respectée


Les 4 et 5 juillet 2010 près de 300 coureurs se sont donnés rendez vous sur les différents formats de la Montagn’Hard  de 120, 56, et 37 km, dont près de 180 sur l’Ultra de 120 km et 10.000D+. Une édition qui respecte la tradition fort dénivelé, chaleur et orages : au final, 35 finishers pour 134 partants !
Prologue
La première édition de la Montagn’Hard m’avait déjà fortement marqué bien évidemment par son incroyable enchainement de dénivelé, mais jusque là rien de plus normal, on vient pour ça. En revanche le triple déluge accompagné d’une descente dantesque du Mont Joly sous les éclairs, la grêle, et 20cm de boue sous les semelles n’étaient que moyennement au programme.  Je me souviens aussi d’une 15° place au mental où j’avais été à la ramasse dés la montée au Tricot, et seul pendant toute la deuxième moitié de course du couché du soleil jusqu’à 6h du mat.  Mes pieds en avaient gardé des séquelles jusqu’à la Transpyrénéenne occasionnant des crevasses.
Autant dire que j’ai bien attendu jusqu’à mai pour confirmer ma présence à cette deuxième édition.  Je n’avais pas encore oublié, et pourtant … je me souviens aussi des paysages magnifiques, de ces enchainements de cols étourdissants, et de mon bonheur d’avoir surmonté les douleurs et la lassitude, ce qui en durcissant le cuir de mon – état – d’âme a surement assuré le succès de la Transpyr.
En revenant sur ce début de saison, disons que je suis également assez dilettante, surtout en comparaison de 2009 qui avait été très structuré. Une pause course à pied qui aura duré d’octobre à février, peu de VMA/seuil en début de saison, inexistant après, une seule course avec les 100km de Crest les 20 derniers kilomètres  à la ramasse. Si j’ajoute les nombreuses fiestas et nuits blanches à la bière à Dublin avec le rugby ou à Marrakech à la Vodka Pomme, disons – doux euphémisme - que la préparation n’a pas été optimisée. Mais cela ne m’affole pas. Cette année pas trop d’envie, et après tout ce n’est pas mon métier rien ne m’oblige. L’objectif reste le TDG en septembre, alors rien ne presse.
Egalement cette course est aussi un test. Un test pour mes toutes nouvelles Salomon XT Wings 2 offerte lors du Killian’s Day. Je veux savoir si elles sot aptes au service pour la TDG. Une paire de Mizuno Wave Ascend 4 fera d’ors et déjà partie du voyage.
Un démarrage idéal : check !
Du coup j’arrive paradoxalement très serein  au départ vers 2h du matin à St Nicolas. Je veux partir à mon allure, marcher dés la première montée, ne pas subir le groupe. Je veux juste faire le grand tour, et si possible en pas trop mauvais état sur le finish. Comme prévu, à 3h05,  ça part à toute allure, faut dire que le 56km est dans le même groupe et complète d’environ une cinquantaine de coureurs les 90 du 120 km. Et comme convenu, première montée (400D+) je marche. Mais en fait ceux qui courent ne me décrochent pas ! Rapidement le peloton s’étiole.  L’an dernier nous étions une grosse dizaine de coureur derrière Antoine Guillon. Là ça a explosé tout de suite.  Seul dans la montée de Bionnay (830D+), la descente est tranquille et régulière jusqu’au premier ravitaillement des Toiles. Vu que je n’ai que mes gourdes que je ravitaille régulièrement sur les très nombreuses rivières traversées, et une pochette ventrale que je rempli de victuailles salées, le ravito ne dure jamais plus de 1 à 2 minutes.  Dans la montée au Prarion (880D+)je rejoins Wouter, qui n’a pas l’air à son aise sur ces grosses montées. Le temps d’échanger quelques mots, Samuel Verges revient sur nous, nous faisons connaissance quelques amis en commun autour du ski Nordique. Il va nettement plus vite en montée, je reste dans son sillage … et puis je saute. Je le rejoins au bénéfice de la descente vers Bionnassay où Yannick74 m’annonce 5ème !!! D’habitude cette nouvelle m’aurait mis en transe. Et bien non, par expérience cette course est très usante, on annonce chaleur et orage, et je ne suis pas sur d’être en état de forme de finir. Alors peu importe le score intermédiaire, seul importe de terminer, et cela ne fait que 3h50 de course. Samuel repart juste derrière,  me passe rapidement, je ne peux pas suivre. Ce que je perds en agréable conversation je le gagne en durabilité. Sur le final du Col du Tricot (920D+) je repère un point fixe et j’évalue à 5 mn mon retard sur Samuel, derrière François Lachaux remonte en courant ( !), mai la descente vers Miage me permet à  nouveau de prendre de la distance et de rejoindre Samuel au ravitaillement (5° en 5h20). Je suis content contrairement à l’an dernier je suis bien, je relance sur tout les plats montants, environ 1000D+/h en montée, et une descente efficace mais moyennement engagée. Le Truc est une formalité,  dans la descente je rejoins Samuel qui remonte ! Il s’est engagé sur une mauvaise sente … et moi aussi !!! Mais sur pas plus de 20 mètres, grâce à lui ! Ouf !  Avant de nous engager sur la Combe d’Armancette, nous nous aspergeons d’eau froide à la fontaine, pour le plus grand bonheur des randonneurs présents. C’est que la canicule annoncée pointe le bout de son nez ! Sans surprise Sam s’échappe rapidement, François revient sur moi, s’enquiert de ma santé – mais tout va bien mon cher, juste plus lent que toi ! – en effet je conserve mes 1000D+/h. J’aime vraiment cette descente sur les Contamines, technique et souple, suffisamment de pourcentage pour se faire plaisir sans être cassante. Et le tout à couvert.
Première épreuve annoncée : la chaleur.
 Aux Contamines la relance est vraiment aisée signe de bonne santé. La bière du bagnard me requinque un léger mal au ventre. Mais c’est surtout la soupe salée du magicien de la nutrition Anthony Berthou qui va faire des merveilles (Effinov Nutrition - Hydrominov). Il m’en rempli une pleine gourde. La relance est facile en courant le long du Bonnant, une rivière bien rafraichissante. Un journaliste - François Vanlaton -  me pose quelques questions et me photographie, étant annoncé 4ème à ce stade (en fait 6° en 7h39).  Il prépare son podium.
Mais la course ne fait que commencer. A 11h,  j’attaque le monstre Mont Joly avec ses 1460D+de montée, et son grand toboggan de 1.00D-, les deux étant chronométrés avec classement (2h10 pour la grimpette et 39’ pour dévaler).  Mais dès le début de l’ascension la chaleur est étouffante. 35°C sec et brulant. Même en sous-bois c’est compliqué. Alors au métier, je ralentis l’allure, je gère mon eau (il y en a aux chalets vers alt 1.800) et surtout je prends régulièrement une lampée de l’excellente soupe salée. Elle est juste parfaite, car sous ce type de chaleur il est difficile de déglutir et donc d’assimiler du salé solide, et boire sans sel revient à aller dans le mur autant que de ne pas boire assez. François et Vincent Berthou me dépassent à nouveau. Ils ont l’air de ne pas sentir la chaleur. Tant mieux pour eux.  Nous ne sommes parti que depuis 8h, et selon mes prévisions (environ 26h de course), il reste encore plus de 18h à gérer. Alors zen. Sur la dernière rampe je croise Yannick qui semble remonter quelques affaires pour les bénévoles. Je me retourne et je vois Eric Bonotte (Coureur Solitaire) qui semble faire une pause, accompagné (hors course) de Jérôme Debize dont les 2h37 au Marathon semble efficaces aussi en montagne ! Il a 150m de dénivelé en retard, autant dire que je suis certain de voir ce TGV en descente me passer avant le chrono du toboggan. Et effectivement il va taper dans son record de l’an dernier en 27’ ! Pas grave cette descente me permet de récupérer de la longue et chaude montée. Eric semble aussi en avoir souffert, son visage en porte les stigmates lorsque nous échangeons quelques mots (pas trop, y’a un record tout de même !). En bas je m’asperge à nouveau d’eau froide, j’ai un peu de mal à relancer, mais oh bonheur quelques autochtones ont improvisé un ravito surprise avec du coca. Vraiment sympa !
Je rejoins Eric à L’Etape (7° en 11h06). C’est une sorte de base vie avec sac de change possible. Je n’ai rien laissé, ça m’emmerde de devoir réfléchir au contenu de ce sac et de devoir compter dessus. Dans mon sac j’ai une paire de chaussette de rechange pour l’après orage (‘cause sooner or later it’s gonna have to happen !), une micro polaire, un k-way, et une paire de gant. Basta, pas besoin de plus. Ce n’est pas très lourd et peut avoir à servir à n’importe quel point de la course. Nous repartons ensemble un peu après 14h, bien sur dans la descente vers Notre Dame de la Gorge il reprend un peu de terrain, je le rattrape dans la remontée bien sèche. Quelques gouttes tombent, l’orage s’annonce, Eric met un K-way. Je ne crois pas à quelque chose de durable pour l’instant, et j’ai toujours très chaud, j’en profite pour me laisser mouiller et rafraichir. Nous  ressentons tous les deux assez durement les conséquences du coup de chaud du Mont Joly quelques heures auparavant. L’allure de montée n’est plus que de 600/800D+/h. Et ce qui devait arriver arriva. Au démarrage de la montée vers le Col de la Fenêtre (1.100D+), seul car Eric a pris un peu de champs, je n’y arrive plus. Les forces me lâchent, vidé, plus envie de manger ni de boire, je fonce droit vers un coup de chaleur, conséquence de la déshydratation de 11h.  Seule solution que je connaisse : le repos. Je me pose sur le bord du chemin, et je dors. Le temps qu’il faudra. En fait 15 minutes. Je sens des randonneurs passer. Aucun ne viendra trouble mon repos. Je repars doucement, mais déjà plus efficace. Mais voilà que l’autre défi annoncé se fait entendre …
Deuxième épreuve annoncée : l’orage.
Arrivé aux chalets le tonnerre se fait plus présent. Il semble être sur le Mont Joly, mais il se rapproche. J’hésite à m’arrêter dans un des chalets visiblement occupé. Je me souviens que trop des éclairs vu en même temps qu’entendu (exactement dessous !) et la furieuse grêle de l’an dernier dans la descente du Mont Joly ! Quelle peur ! J’en pleurais. Tans pis, je fais le pari (fou ?) que l’orage me contournera et restera côté Joly. Je monte à nouveau à environ 1000D+/h signe que le repos fut efficace. J’avais mis coupe-vent et k-way lors de ma sieste, et je les ai gardé pour la relance. Du coup quand le déluge de pluie s’abat sous les grondements sourd, je suis fin prêt ! Cela va durer un gros quart d’heure. Mais comme je le prévoyais, un décalage important entre les éclairs et le bruit du tonnerre indique clairement que je ne suis  qu’à la périphérie de l’orage donc hors de danger. Et puis il s’arrête. S’éloigne. Pari gagné ! Au Col je retrouve François, le journaliste des Contamines, qui prend encore quelques clichés. En t-shirt ! C’est qu’il fait beau au sommet et de l’autre côté ! Tant mieux. La descente vers le Signal est un délice. Je reprend de la forme, relance bien en courant sur les plats. Et puis par rapport à l’an dernier (depuis le Col de la Sicle) c’est super court ! Au ravitaillement  je croise Eric qui en sort. Il se sent fatigué, moi pas trop. Et pourtant j’y reste 20 bonnes minutes …
Dernière épreuve annoncée : en finir !
Mon classement semble comme figé à la 7ème place. Personne derrière. Dans toute la montée vers l’arrête du l’Aiguille Croche j’ai pourtant une vue panoramique sur au moins 1h de course. Rien, nada ! Je pense un moment que la course a été – définitivement ? - arrêtée derrière.  Mais peut importe, il faut désormais en finir. Et gérer au mieux ce coup de chaud qui me pend au nez à tout moment. Car  après une déshydratation, et j’en ai subit au vu de l’avertissement de tout à l’heure, il faut 15 jours pour récupérer ! Et là il est 18h et j’en ai pour encore plus de 10h à tenir … L’estomac commence à ne plus trop vouloir que je l’alimente ou l’hydrate. Il va falloir la jouer fine. Tenir. Boire et manger mais pas trop. Jouer avec la tolérance de ce corps. Le tromper mais aussi l’écouter. Alors l’Aiguille Croche se fera à petit rythme, environ 400D+/h, en mode randonneur. Sur l’arrête à 20h15 je suis surpris qu’aucun bénévole ne constate l’engagement des coureurs dessus. D’autant que j’ai quelques vertiges, non pas du au gaz qui nous entoure, magnifique dans cette fin de journée ensoleillée, mais vraiment à ce coup de chaud qui me nargue. Je me dis alors qu’il doit y avoir des bénévoles à l’Aiguille Croche avec des jumelles qui surveille l’arrivée des coureur. Mais non, rien, personne ! J’enrage de m’être vu en danger sur ce passage. En off je ne m’y serais pas engagé, trop faible. 20h40, je redescends sur le Monument. L’équipe de petit jeune ne semble pas comprendre mon désarrois concernant le manque de personnes de l’organisation sur l’arrête. Je leur demande d’avertir le PC course. Ils sont jeunes, gentils, mais leur manque d’empathie … je crois que je m’en suis un peu agacé et énervé. J’en suis profondément désolé.
J’ai vu Sam et Eric sur l’arrête quand j’étais sur le chemin dessous. J’évalue mon retard sur eux à 1h30/2h. Je suis persuadé d’être le dernier avec personne derrière. Je me prépare à une longue nuit en solitaire. Ca ne me déplait pas. Juste que j’espère ne pas voir  mon état brusquement se dégrader au milieu de nulle part. Alors au métier, allure mesurée, peu d’eau et de nourriture mais régulièrement. Un pas après l’autre.
En fait sur les plats et descente tout va plutôt pas mal en relance. Ce sont les côtes sur lesquels je me sens faible. Pas trop de jus, avec un constant 400D+/h. A l’arrivée au Col de Very la nuit est tombée depuis un bon quart d’heure. Les deux petits jeunes adorables m’annoncent une boucle de 8km et un aller-retour. Bouuuuh que c’est dur moralement alors qu’on a qu’une envie : se laisser glisser dans la descente vers Megève ! Et puis ils m’annoncent à 3h d’Eric. Là c’est sur : il va falloir finir seul ! Avant d’arriver au ravito de Basse Combe, une énorme descente en single track dans la boue … je ne me vois vraiment pas repasser par là !!! Mais en fait non, les bénévoles me rassurent, il s’agit d’une boucle avec peu de dénivelé pour le rejoindre le Col de Very. Ouf ! D’après les news François Lachaux a abandonné là, victime d’un gros coup de chaud. Finalement il n’aura pas si bien vécu son ascension au Mont Joly …
Au Col de Very, je reste persuadé que ma 6ème place est désormais acquise. Hors les jeunes me montre une frontale qui part sur la boucle. J’ai un poursuivant à environ 1h. Caramba ! L’an dernier un coureur m’avait rattrapé et dépassé dans le Mont Joux après une nuit entière en solo, et je n’avais du de sauver ma 15ème place qu’au titre d’une énorme descente vers l’arrivée.  Cette fois ci hors de question d’être sous pression. Cela renforce ma motivation. Je dois conserver une bonne allure coute que coute.  23h30, encore plus de 5h de course. Bonne descente même si je jardine bien 10 minutes au niveau d’une ferme, et patauge dans la boue et les bouses des vaches dont je ne vois que les yeux qui brillent à ma frontale. Dé balisage ? Du coup les pieds trempés, et une descente au bon pourcentage finissent d’user mes pieds et de former de belles ampoules. Il n’empêche que mes chaussure sont toujours aussi confortables, et qu’elles seront qualifiées haut la main pour la TDG.
Arrivée sur la route vers Megève … plus de balisage à  nouveau. Pourtant je sais qu’il faut remonter à Rochebrune. Je remonte cherche et ne vois qu’une seule possibilité par un chemin qui part sur la droite. Il faudra bien 10 minutes avant de retrouver une rubalise. Olivier (le boss !) m’expliquera qu’il y a bien eu dé balisage, avec même des pierres retournées pour masquer les marquages au sol à la peinture ! Dingue ! De même que je n’ai jamais vraiment trouvé le sommet et la télécabine (et le Bagnard !). En revanche en redescendant je retrouve le sentier et le balisage.
A Megève il est presque 2h du matin, quelques fêtards dans les rues, et un ravito en hauteur au milieu des lumières, tel un monument ! J’informe que j’ai un peu paumé le chemin en route et que je ne suis pas sur d’avoir pris le chemin le plus académique.  « Pas grave, l’important c’est que vous soyez là ! Plus que 3h et 600D+ » me sont annoncés.  Sgroumf, surement plus que je dois grommeler dans ma barbe … peu importe, finir et ne pas voir de frontale derrière moi ! Tout au long de la montée au Mont Joux cette vision de la frontale qui va apparaitre derrière moi m’obsède. Je monte un bon 600D+/h, et suis motivé comme jamais. Au Mont Joux,  une voiture s’allume, s’anime, en sortent deux bénévoles un peu frigorifiés. Je suis presque étonné néanmoins de leur vigueur ! Ils me rassurent en me disant que personne n’est derrière et que cela ne fait que descendre. Mwouais, on verra ! Je deviens parano … mais comme ma voute plantaire chauffe pas mal, je décide de descendre mollo. Quand j’attaque le dré dans le pentu de la piste de ski je me retourne pour le check d’usage depuis environ 3h et … caramba de chez caramba mille sabords !!! UNE FRONTALE !!! Et qui court !!! Arghhhh, mon sang ne fait qu’un tour, le cerveau est prié de ne faire aucun commentaire sur les douleurs et autre désagréments. Je serre les lacets à fond et je fonce ! Et comme l’an dernier je suis reparti pour 800D- à fond les ballons. Les releveurs n’en peuvent plus et le font savoir, mais les quadri imposent leur rythme. A mi-chemin je me retourne la frontale est là mais ne semble pas suivre le rythme. Hé, hé, ma stratégie « en mettre plein la vue dès le départ pour décourager les initiatives » semble encore une fois fonctionner !  Je ne relâche que très légèrement l’effort qu’une fois à couvert des bois, sans visibilité directe de mon poursuivant.  J’apprendrais plus tard que mon poursuivant direct est toujours à plus d’une heure …  Alors quoi, un délire ? Un bénévole qui redescend ?
A l’arrivée Oliv est toujours là pour accueillir les finishers qui arrivent au compte goutte. Accompagné d’Annaëlle (la Girafonne) ils m’assistent jusqu’à un lit de camp bienvenu, car je fais un petit malaise. Il était vraiment temps de finir !
26h12 et 6°, 20 minutes de moins que l’an dernier, finalement intégrer la Vodka Pomme à l’entrainement ce n’est finalement pas si mal !
Bilan
Cette course me donne une confiance inouïe. Un départ calme peut être synonyme d’un départ performant. Au métier et au mental je sais me préparer, endurer, et survivre aux coups de chaud et aux orages. Les XT Wings sont au top. Cette étape est importante en vue du Tor des Geants dans deux mois.
Un bémol : une excroissance sur le côté du pied droit (osseux ?) est apparue depuis un peu moins d’un an et grossi. Elle commence à me faire très mal systématiquement, même à l’entrainement. Il va falloir consulter le podo …
La Montagn’Hard est toujours aussi superbe. Difficile et usante avec ces enchainement continus de dénivelés, elle s’apprivoise. Il faut être patient et doux. Il faut l’aimer. Elle le rend si bien ! L’organisation est au top niveau, les bénévoles aux petits soins en dépit des grands moments d’attentes, les coureurs visiblement expérimentés et responsables. En effet en dépit d’arrêts de course sur l’arrière pour cause d’orages violents et dangereux, personne n’a protesté, et paraitrait même qu’il y aurait eu une fromage party sur le Joly !
A l’an prochain … avec le retour du bellisimo Lac Jovet ?