lundi, décembre 29, 2008

Merci petit papa Noël !

Les vacances de Noël auront été parfaites : quatre jours de pure montagne, des repas résonables de qualité avec des légumes de saison, et 110km - 3.000D+ de ski nordique.

J'ai pu découvrir le trés beau site nordique du Col du Barioz dans le massif Belledonne. La piste noire passant sur les crêtes est juste sublime et offre par beau temps un panorama grandiose sur Belledonne et le massif de la Chartreuse.

Ce week end a également signé mon grand retour - depuis mes années compétitions - sur le site de Bois Barbu dans le Haut Vercors. Les long passages en forêt sont magiques, le plateau d'Herbouilly me rappelle les bouteilles de gaz que l'on amenait au berger dans les années '80, et enfin la neige était transformée et froide à souhait. Avec Claire et Christelle nous avons gardé des frissons des dernières longues descentes de la journée parcourues à tombeaux ouverts. Je suis heureux d'avoir pu passer un peu de temps avec mes amis Véronique, Jean-Luc, et Etienne, sur les pistes, mais aussi autour d'un bon vin chaud.

Je regarde l'agenda et je reviens ... trés vite !

lundi, décembre 22, 2008

Raid28 > Rodage des Castors Juniors

20 et 21 décembre 2008
40km, 8h, 400D+

L'équipe des Castors Juniors (Aurélie Chasles, Matthieu Brunet, Arnaud Coudray, Hervé Pardailhé, et moi-même) était réuni au complet en forêt de Rambouillet ce week end pour une sortie cohésion de rodage avant le Raid28.

Au programme une petite sortie CO organisé par Raid Up, et une partie du Raid28 édition 2008.

Raid Up nous avait concocté une CO assez simple d'une dizaine de balise. Nous avons divisé l'équipe en deux. Je pars avec Hervé et Aurélie. Hervé étant trés expérimenté, nous en profitons pour revoir les fondamentaux : carto, azimuts, stratégies. Matthieu et Arnaud nous mettent 15' sur 1h (juste énorme) sur une meilleure stratégie dans l'ordre des balises, et sur notre perte de 10' sur une recherche de cible.

Après un pot de l'amitié, nous repartons pour la simulation du Raid28 édition 2008 avec cibles fictives, mais avec les vrais cartes et définitions.

Nous avons crapahuté 7h pour 350D+. A mon avis nous perdons 3 ou 4 balises. sur la vingtaine. Là aussi c'est beaucoup pour prétendre aux accessits, alors que les cinq premiers prennent toutes les balises. Nos points forts sont une évidente envie commune, beaucoup de plaisir et de solidarité. Notre stratégie est de former deux binômes d'orienteurs + un pointeur qui ira chercher et pointer les balises (une sorte de chien de chasse - vous vous souvenez de "va chercher Lycos" ?) - en l'occurence moi. Ce qui va nous manquer, c'est la fluidité dans l'analyse du terrain et de l'orientation, ainsi que de la communication (distances, azimuts, éléments de terrain). Tout ceci est somme toute assez logique pour une toute nouvelle équipe.

D'un point de vue plus personnel, cela a été également l'occasion de reprendre du plaisir à courir et à la compétition. Après deux mois de repos et non-envie, je reprend goût à l'entrainement. Tant mieux car au bout d'à peine 8h d'effort je me retrouve avec des jambes lourdes et carbonisé le lendemain alors que deux mois auparavant je pouvais crapahuter pendent 30 ou 70h. Au travail ...

jeudi, décembre 18, 2008

Ultrafondus #56 sort cette semaine

Tout beau, tout chaud, le dernier opus d'Ultrafondus magazine vous emmene encore plus loin.

Ne manquez pas le reportage sur la No Finish Line de mon ami Phillipe Verdier à Monaco. Un concept incroyable, où vous pouvez venir courir juste pour un jog le matin, ou pour ... 8 jours non-stop ! Chaque km couru rapporte 1€ à l'association Children & Future. En effet Philippe se débrouille pour trouver les sponsors qui financent ce que vous êtes capable de courir. Un drôle de travail d'anticipation du genre équilibriste !

samedi, décembre 13, 2008

Off > Paname sous les Etoiles

Compte-Rendu d'Elendil (Marc-Alain Droniou)
Photos Isabelle et Sylvain Delepine
Photos Emmanuel Lamarle

Ce vendredi 12 décembre, -2°C.

Après quelques tours dans Montmartre sur les coups de 21h15, Un groupe de 11 UFO partirent en direction du Belleville que je ne connaissais pas. Au bout de 3h Cyr nous a concocté dans le hall de son immeuble (il avait même prévenu la concierge) un ravito dignes des plus grands Ultra-Trail Français et US. Les défections de Cyr et Jérôme, habitant beaucoup trop près, ne démobilisa pas la troupe, directions St Sulpice. A la cathédrale de Notre Dame Manu El Sangliator tira un azimut direction son lit à Montrouge. Les 8 restants suivirent l'itiniraire tracé sur la belle et grande carte du GGO. Beaiubourg avec un beau crépage de chignon, Le Louvre, et enfin les Champs Elysées. Cela pourrait être l'apothéose, mais non. Il manque l'essence même de Paris : l'Eiffel Tower ! Go vers le Trocadero, demi-tour à Bir Hackeim. Retour via Sarkoland place Beauveau/Elysées, les Galeries Lafayettes ouvertes spécialement pour nous. Je laisse le groupe partir sur le Moulin Rouge et le final dans Montmartre pour me diriger directement vers les Batignolles. Il est 4h du mat, les rues sont peuplés d'ombre titubantes.

6h40, environ 45/47km, 500D+. Et on s'est bien marré. Phil a gouté à l'ivresse du Velib ... 200m, le temps qu'une oreille tombe.

Excellent ton parcours Sylvain ! Du trés grand GGO !

Et ce qui est géniale, c'est que dans 7h je serais sur les pistes de ski de fond de Chamonix
Merci les amis pour cette belle soirée !
S./_zzzzzzzzzzzzzzzzzzz

dimanche, décembre 07, 2008

L'Origole 2009 > jamais fait un abandon aussi rapide !

Et oui, de l'aerophagie au bout de 200m. Impossible de suivre le GGO (Sylvain Delepine) parti pour jouer la gagne, quelques km avec Jérôme Leusseure dans les bois, et puis abandon au 13°km : trop marre d'avoir mal au bide l'envie de gerber.

Comme d'hab, superbe travail des organisateurs avec des sentiers "sur mesure". Quel boulot !
Temps superbe, 3°C, de la boue jusqu'aux mollets. J'aimerai arriver à terminer L'Origole ... un jour peut-être !

S./_vivement_2009

mercredi, décembre 03, 2008

Dépression sportive chronique : suite (1) - interressant commentaire de Corinne

Vous vous souvenez, je vous avez fait part ici-même d'un état chronique qui me concerne bien sur, mais qui concerne également la plupart des sportifs ayant une pratique assez intense.

Au vu des différents commentaires et réponses, finalement je discerne trois populations :
- Ceux qui commentent sans en parler : est ce un dénie ? Ou juste pas une préoccupation ?
- Ceux qui sont concernés par ce phénomène : tenter de le gérer au mieux ou faire le gros dos en attendant de reprendre une activité plus intense ?
- Ceux qui n'ont pas le problème parce qu'il le gère en amont en équilibrant plus les périodes actives / repos

Corinne Pereino - coureuse d'ultra-fond et diététicienne - nous en donne une explication biologique interressante :

"tu savais que courir (et a fortiori des ultras, donc courir longtemps) cela avait des effets proches de la prise de Prozac, proches aussi des anti-dépresseurs nouvelle génération ?

Autrement dit, lorsque tu arrêtes de courrir (intersaison), il y a une chute phénoménale de la production d'opioïdes (béta-endorphines) dans le système nerveux central... et l'apparition, on va être soft, de symptomes dépressifs.
D'où l'apparition de troubles de l'humeur associés à l'arrêt du sport.

Ce n'est pas tout,comme il a été mentionné, il y a aussi une nette diminution de la lumière en hiver qui surdimentionne cet impact sur l'humeur.

Il faut bosser sur des projets à Court, moyen et Long terme. Rien de tel pour retrouver l'euphorie perdue. D'abord parce que tu vas te projeter et donc te visualiser en train de courir. Recréer des sensations propres à ta course et ça va agir comme un leurre sur ton cérébral. Tu devrais pouvoir refabriquer des sensations proches de celles vécues en course. Comme une simulation tu vois ce que je veux dire ? Des sortes de projections mentales.
On a également besoin de ces pauses de déprime. Histoire justement de se ... pauser.

Il n'y a pas de sujet tabou, juste différentes façon d'en parler."