Une semaine après la fin de notre traversée avortée, voici l'état des lieux :
1/ Physiquement je n'ai plus aucune trace de ma blessure du périoste, ni aucun séquelle musculaire ou tendineux
2/ En revanche je m'endors en permanence, avec des assoupissements réguliers toutes les 2h
3/ Plus beaucoup d'envie dans les activités sportives (cette semaine 1h de natation, 2h de muscule, 2h30 de jog dont 1h30 en côtes), en fait juste envie de ... dormir !
Par ailleurs, j'ai reçu cette semaine une excellente et légitime question d'Olivier F. : "je me demande quelles séquelles tu penses qu'une saison comme ça peut laisser...J'ai pas l'impression que tu laisses trop de place à la récup. D'ailleurs n'est ce pas une des raisons de la casse à la Transpy ? "
Cette question, beaucoup de monde me la pose. Elle est légitime vue de l'extérieur, mais tous ceux que je cotoie régulièrement dans mes activités sportives savent à quel point ce sujet est notre pérocupation numéro 1, et fait l'objet de nombreux échanges et d'expérimentations dans notre communauté.
Contrairement à ce que l'on peut penser, et même si la saison peut sembler trés chargée, je laisse une trés grande place à la récupération. C'est même ma préoccupation essentielle, et je sacrifie volontier des plages d'entrainement, ou modifie en l'allégeant le programme, lorsque une douleur arrive ou que le corps se traine lamentablement.
Pour résumé, la récup s'oppère à 3 niveaux :
1/ Macro : en fin de saison je laisse carrément 1 à 2 mois de repos complet où je ne cours plus pour laisser reposer. Ca ne veut pas dire plus de sport, mais simplement à l'envie, sans programme, et que du porté (vélo, natation, voir léger footing matinal)
2/ Saisonnalité : en hiver je pratique beaucoup de ski de fond et de ski rando, ce qui me permet de rattaquer l'endurence et la pratique de la montagne, mais sans faire trop travailler les articulations et tendons sollicités par la course à pied.
3/ Micro :
- en période d'entrainement je relache environ 1 semaine toutes les 3 semaines
- l'entrainement est terminé en juin, et entre les courses ou off, je m'accorde 1 semaine de récup, puis c'est du maintient de forme avec un peu de VMA, côtes, et footing léger, puis refaire du jus juste avant une course. Je considère ces transitions comme de la remise état, il est trop tard pour améliorer les éventuels points faibles.
Pour revenir à la Transpy, la casse est essentiellement due à trop d'erreur d'orientation et méconnaissance du terrain, qui nous a fait faire 100km de trop en 300km, et mis dans des situations où le corps a été largement éprouvé (caniard, épineux, désescalade de rochers sur névé et crevasses, une nuit à la belle étoile à se geler, etc ...). Ca a fortement nuie à la récupération de nos corps, déjà fortement sollicités avec 18h de course par jour et 4h de repos par nuit. A ce niveau, c'est un peu de la Formule1, et le moindre pépin peut tout casser.
Je serais bien entendu ravi de discuter et d'échanger sur ce point important de la récupération.
D'ailleurs j'ferais bien un p'tit somme moi ... zzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
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